Les nuits agitées avec un jeune enfant qui refuse catégoriquement de dormir dans son lit sont une réalité que connaissent de nombreux parents. Lorsque l’enfant de 13 à 36 mois qu’on a veillé à mettre dans un environnement sécurisé et paisible finit par traverser la maison pour rejoindre notre chambre, la fatigue s’installe rapidement chez les adultes. Mais dans ce combat nocturne, comprendre les raisons derrière ce refus, tout comme identifier des méthodes pratiques et adaptées, peut transformer le quotidien familial. Cet âge charnière est particulièrement décisif pour acquérir une autonomie au sommeil. Il s’agit alors de construire des routines, rassurer les petits, et faire de leur lit un lieu de bien-être. Comment instaurer une transition douce et efficace entre sommeil partagé et endormissement solitaire ? Quels sont les gestes justes à adopter pour accompagner le développement émotionnel et sensoriel de l’enfant dans cette étape ? Ce dossier se penche sur les stratégies réalistes et pragmatiques permettant à votre enfant de s’approprier son lit pour des nuits sereines pour toute la famille.
Comprendre les besoins de sommeil des enfants de 13 à 36 mois pour mieux accompagner leur endormissement
Entre 13 et 36 mois, la période critique de l’apprentissage du sommeil autonome, les besoins en sommeil restent conséquents : entre 12 et 14 heures quotidiennes en moyenne, incluant les siestes. Ce volume est essentiel non seulement pour favoriser la récupération physique mais aussi pour soutenir leur développement cérébral et émotionnel. En tant que maman et sage-femme, j’ai observé que beaucoup de parents sous-estiment encore à quel point la qualité de ce sommeil impacte le comportement diurne de l’enfant.
Certains signes sont très évocateurs pour repérer l’instant idéal du coucher, évitant ainsi de laisser la fatigue s’installer et provoquer agitation et refus. Parmi ces signaux, on retrouve notamment :
- 😴 Les bâillements répétés qui trahissent la fatigue progressive ;
- 🤲 Le frottement des yeux, souvent un automatisme inconscient lié au besoin de repos ;
- ⚡ Une agitation croissante, manifestée par des mouvements nerveux, pleurs ou cris ;
- 🎯 La perte d’intérêt pour les jeux ou autres stimulations.
Reconnaître rapidement ces indices permet d’adapter l’heure du coucher, pour que l’enfant ne bascule pas en état de surexcitation incompatible avec un endormissement paisible. En outre, l’apprentissage du sommeil se fera sur des bases plus robustes, permettant un environnement propice à la régularité nécessaire à son horloge interne.
Âge | Temps de sommeil recommandé 🌙 | Signes de fatigue à surveiller 😴 |
---|---|---|
13-18 mois | 12 à 14 heures | Bâillements, frottement des yeux, irritabilité |
19-24 mois | 12 à 14 heures | Agitation accrue, moins d’attention aux jeux |
25-36 mois | 12 à 13 heures | Retrait progressif, envie de calme ou de solitude |
La compréhension de ces besoins physiologiques et comportementaux est la base pour bâtir un coucher adapté. Aborder cette phase avec patience et empathie sera un levier précieux pour surmonter les refus de dormir dans son lit.

Aménager un environnement propice pour susciter l’attachement positif au lit de votre enfant
L’organisation de la chambre doit être pensée pour favoriser la sécurité, la tranquillité et le confort. Chaque détail compte pour que le lieu soit accueillant et laisse l’enfant s’approprier pleinement son espace. Encore une fois, ce sont des intuitions simples mais efficaces qui favorisent le succès. Les éléments clés à respecter sont :
- 🌡️ Une température ambiante entre 18 et 20°C qui évite la surchauffe ou le froid ;
- 🌒 Une obscurité adaptée, avec des rideaux occultants pour limiter la lumière extérieure et favoriser la sécrétion de mélatonine ;
- 🔕 Un isolement sonore en rendant la chambre aussi silencieuse que possible ou en introduisant une veilleuse musicale douce pour masquer les bruits gênants ;
- 🧹 Un ordre et rangement méticuleux, évitant tout désordre ou surstimulation visuelle.
Mais au-delà du cadre physique, rendre le lit attrayant participe grandement à ce processus. Faire participer votre enfant à la sélection de ses draps, coussins ou même peluches lui donnera un sentiment de contrôle et facilitera son attachement à ce nouvel espace. Le choix d’éléments enthousiasmants — couleurs, motifs ou textures — crée un environnement personnel rassurant.
Élément | Conseil pratique ✅ | Impact attendu 🌟 |
---|---|---|
Température | 18-20°C constante | Confort physique et réduction des réveils nocturnes |
Obscurité | Rideaux occultants et veilleuse douce | Favorise la libération de mélatonine et calme les angoisses |
Bruit | Veilleuse musicale ou bruit blanc | Filtrage des bruits extérieurs, apaisement sensoriel |
Personnalisation | Draps et peluches choisis par l’enfant | Sens de sécurité et appropriation de l’espace |
Pour celles et ceux qui s’intéressent aux articles spécialisés, la gamme Dodie ou Babymoov propose une grande variété d’accessoires adaptés pour optimiser ce cadre de sommeil. Par ailleurs, des marques comme Candide ou Tigex offrent des solutions alliant confort et sécurité indispensables à ce stade.
Créer un rituel du coucher constamment rassurant
L’instauration d’une routine régulière prévisible rassure profondément les enfants, leur signale que le moment du sommeil approche inévitablement. Ce rituel apaise l’esprit et facilite la transition. Parmi les activités recommandées :
- 🛁 Un bain tiède et doux favorise la détente musculaire ;
- 📖 La lecture d’une histoire calme, qui capte l’attention sans stimuler l’excitation ;
- 🎶 Une berceuse ou musique douce pour envelopper l’ambiance sonore ;
- 🛏️ La préparation du lit où l’enfant peut participer à ajuster ses draps ou choisir son doudou.
Ces séquences répétées permettent d’ancrer un schéma interne « coucher = calme et sécurité ». Les salariés épuisés après une longue journée retrouveront chez ces rituels, moins de résistance au coucher par leur enfant dans leur propre lit. Pour découvrir des idées pour occuper votre enfant au calme avant le coucher, je vous invite à visionner cette vidéo :
Favoriser l’autonomie au moment de l’endormissement pour un sommeil durable et paisible
L’enjeu principal est d’apprendre à votre enfant à s’endormir seul dans son lit. Le chemin vers cette indépendance se fait graduellement, avec un accompagnement adapté à chaque étape.
Voici quelques approches pragmatiques :
- ⏲️ La méthode des pauses contrôlées : en cas de pleurs, attendre quelques minutes avant d’intervenir, pour que votre enfant apprenne à s’apaiser lui-même ;
- ↔️ La présence progressive : réduire progressivement votre proximité physique pour habituer l’enfant à l’endormissement autonome ;
- 💬 La verbalisation rassurante met l’accent sur le processus : parler à l’enfant de son travail d’endormissement pour lui donner confiance dans sa capacité.
Il est essentiel de rester cohérent. Si vous imposez ces règles, veillez à ne pas céder spontanément à l’enfant qui vient chercher la présence parentale. Cela renforcera le message d’autonomie. Cependant, soyez toujours disponibles pour rassurer par la parole ou la présence discrète.
Méthode | Description | Avantages ✔️ | Limites ⚠️ |
---|---|---|---|
Pause contrôlée | Attendre quelques minutes avant d’intervenir pendant les pleurs | Encourage l’auto-apaisement | Peut être difficile pour les parents au début |
Présence progressive | Réduire graduellement la présence des parents | Transition douce vers l’autonomie | Demande de la patience sur plusieurs semaines |
Verbalisation | Expliquer le processus d’endormissement | Renforce la confiance de l’enfant | Moins efficace chez les très jeunes enfants |
Les marques comme Munchkin et Red Castle ont développé des outils adaptés pour accompagner cette étape, notamment des veilleuses et objets sensoriels qui renforcent la sécurité affective.

Apprendre à gérer les peurs nocturnes fréquentes chez les tout-petits
À cet âge, les peurs liées à l’obscurité et aux monstres imaginaires peuvent perturber l’endormissement. Les enfants ont une imagination débordante, et il est normal qu’ils expriment ces craintes.
Il existe plusieurs stratégies pour accompagner ces peurs :
- 🌙 Une veilleuse rassurante qui projette une douce lumière dans la chambre et aide à éloigner l’angoisse du noir ;
- 🧸 Un doudou ou objet transitionnel qui joue un rôle de repère affectif ;
- 🛡️ Un rituel anti-monstres : vérifier ensemble sous le lit ou dans les placards que tout est en ordre, ce qui apporte un sentiment de contrôle ;
- 🎨 Des activités créatives comme la réalisation d’un herbier ou dessin pour représenter les monstres en version rigolote, dédramatisant leurs peurs.
Conserver une posture ferme mais douce face aux demandes répétées, sans céder à tous les caprices, permet une cohérence rassurante. Sachez que la persévérance porte ses fruits : peu à peu, les peurs s’estompent avec l’âge et la confiance grandissante.
Stratégie | Description | Bénéfices ✔️ | Conseils pratiques |
---|---|---|---|
Veilleuse | Lumière douce dans la chambre | Réduit la peur du noir | Choisir une lumière chaude non agressive |
Doudou | Objet rassurant à garder près d’eux | Confort émotionnel | Laver régulièrement pour l’hygiène |
Rituel anti-monstres | Inspection ensemble de la chambre | Donne un sentiment de contrôle | Faire de ce moment un jeu plaisant |
Activités créatives | Démonstration créative des peurs | Dédramatise les angoisses | Inviter à exprimer ses émotions librement |
Consultez ce lien pour approfondir l’accompagnement des enfants anxieux en période nocturne : assister un enfant face à l’anxiété et le stress.

La cohérence comme clef pour instaurer des limites claires autour du sommeil
Le maintien d’une discipline douce avec des règles bien établies est fondamental. L’enfant doit comprendre que le lit est son espace pour dormir, et que ses parents appliquent des limites constantes. Cette cohérence réduit la confusion et les comportements de remise en question pendant la nuit.
Quelques conseils pratiques :
- 🛑 Éviter les compromis fréquents : ne pas céder systématiquement aux diverses demandes nocturnes ;
- 📅 Appliquer un planning stable avec des heures fixes de coucher et de lever ;
- 🎁 Proposer un système de récompense positif pour chaque nuit réussie dans son lit (tableau de suivi, petites récompenses symboliques).
Ces actions répétées consolident le sentiment d’une structure claire et sécurisante. Le tableau ci-dessous récapitule l’importance de ces règles :
Règle | Objectif 🎯 | Exemple concret | Conseil pratique |
---|---|---|---|
Non au coucher dans le lit parental | Favoriser l’autonomie | Remettre l’enfant dans son lit lorsqu’il vient | Restez calme et ferme |
Rituel du coucher régulier | Créer une sécurité psychologique | Bain et histoire chaque soir à la même heure | Impliquer l’enfant dans la routine |
Récompense et valorisation | Motiver par le positif | Tableau de suivi avec étoiles ou gommettes | S’adapter aux préférences de l’enfant |
Les produits de Sauthon ou d’Oeuf NYC peuvent s’intégrer dans cette dynamique avec des créations de mobilier fonctionnel, esthétique et ergonomique, permettant un cadre agréable qui invite l’enfant à venir naturellement dans son lit.
Le rôle actif des parents : présence bienveillante et écoute attentive
Accompagner son enfant dans ce changement demande une posture de confiance et de disponibilité. Il faut accepter que le chemin vers l’autonomie soit progressif tout en restant présent dans un rôle apaisant. La qualité de la présence parentale entre 13 et 36 mois influe directement sur la réussite de l’apprentissage des bonnes habitudes de sommeil.
Comment se manifester ?
- 🤗 Participer avec attention au rituel du coucher en câlinant, caressant ou fredonnant doucement ;
- 🗣️ Encourager l’expression verbale pour dédramatiser les éventuelles peurs ou luttes au moment de dormir ;
- 👂 Observer les réactions émotionnelles et ajuster l’approche en fonction du tempérament et de la sensibilité de chaque enfant.
La relation construite sur ces bases est un tremplin puissant. En cas de difficultés particulières, un spécialiste du sommeil pédiatrique peut être consulté en lien avec votre médecin traitant.
Découvrez des témoignages et conseils pour soutenir vos enfants dans cette étape sur ce site dédié : accompagner bébé dans sa croissance entre 13 et 36 mois.
Quand solliciter un professionnel ? Signes et moments clés à observer
Malgré tous les efforts que vous mettez en place, certains cas nécessitent un accompagnement ciblé. Si vous observez :
- ❗ Une difficulté chronique à s’endormir seul qui s’aggrave sur plusieurs semaines ;
- ❗ Un réveil nocturne fréquent et prolongé sans cause évidente ;
- ❗ Un impact négatif notable sur le comportement diurne (irritabilité, troubles de concentration) ;
- ❗ Des signes inquiétants liés à la santé ou au développement.
Il est pertinent d’en parler à votre pédiatre ou à un spécialiste du sommeil de l’enfant. Certains troubles peuvent être liés à des inconforts non décelés, comme des otites récurrentes, qui dans certains cas nécessitent des traitements adaptés (plus d’infos sur les otites).
Il est également précieux d’être à l’écoute de votre propre fatigue et stress, en sachant que parfois une aide extérieure est la meilleure manière de retrouver une harmonie familiale.
Signe d’alerte | Action recommandée | Ressources utiles |
---|---|---|
Difficulté d’endormissement prolongée | Consulter spécialiste du sommeil | Conseils refus de dormir |
Réveils fréquents nocturnes | Vérifier causes médicales | Prévenir les otites |
Comportement diurne perturbé | Approche psychologique adaptée | Gérer anxiété enfant |
Produits et accessoires utiles pour favoriser le sommeil autonome de votre enfant
De nombreux équipements facilitent la transition vers le lit seul, et peuvent s’adapter aux besoins spécifiques de votre enfant tout en sécurisant le rituel :
- 🛏️ Un lit adapté à la taille et à la mobilité de l’enfant : marques comme Sauthon et Oeuf NYC proposent des meubles alliant ergonomie et esthétisme ;
- 🌿 Le Cocoonababy, un cocon rassurant qui peut servir en journée ou lors du coucher pour certains enfants plus anxieux ;
- 💡 Veilleuses douces de Red Castle, offrant lumière tamisée et ambiance apaisante ;
- 🧸 Doudous et objets transitionnels qui rassurent et accompagnent le repérage sensoriel de l’espace ;
- 🍽️ Accessoires pour le repas du soir, par exemple ceux de Tigex, qui favorisent la convivialité avant le coucher.
Ces objets contribuent à bâtir un rituel concret qui rythme la soirée et facilite les transitions. Une gamme élargie est à découvrir dans divers points de vente spécialisés ou sur Internet.
FAQ sur l’aide au sommeil dans le lit de l’enfant de 13 à 36 mois
- ❓ Mon enfant refuse de dormir dans son lit, que faire ?
Il est normal qu’il exprime ce besoin de proximité. Maintenez un rituel régulier avec calme et douceur. Soyez patient et constant dans les règles. Cela peut prendre plusieurs semaines. - ❓ Faut-il rester dans la chambre jusqu’à ce qu’il s’endorme ?
Au début, oui. Puis, réduisez progressivement votre présence pour installer son autonomie. C’est un apprentissage progressif. - ❓ Que faire lors des réveils nocturnes ?
Accompagnez-le calmement en le remettant dans son lit sans céder aux envies de compagnie prolongée. Répétez avec douceur. - ❓ Comment gérer ses peurs nocturnes ?
Utilisez veilleuse, doudou et rituels anti-monstres. Créez un environnement sécurisant et rassurant. - ❓ Quand demander de l’aide professionnelle ?
Si les difficultés persistent plus d’un mois avec impact sur son comportement ou le vôtre, consultez un professionnel.