Oh là là, je comprends tout à fait ce que tu ressens. Cette période est souvent un vrai tourbillon d’émotions, entre l’excitation et l’angoisse. Le taux de bêta-hCG, cest comme un cateur de toutes tes inquiétudes, n’est-ce pas ? C’est vraiment pas évident, surtout après des essais infructueux. Pour ma part, j’ai vécu un parcours similaire, et je me souviens très bien de ces montagnes russes. Ton taux, à 300, ce n’est pas si mal en soi. En fait, comme ton ami l’a dit, ce qui compte vraiment, c’est la teendance et l’évolution des chiffres. Si ça double tous les deux jours, c’est généralement de bon augure. Mais bon, en attendant les échos et autres examens, le temps s’étire horriblement. C’est un peu comme quand tu attends un train qui a du retard, et tu scrutes chaque panneau d’affichage avec l’espoir que l’heure d’arrivée change. Les nausées et les tiraillements, je connais ça. C’est un peu la façon que ton corps a de te dire : « Bonjour, je suis en train de créer quelque chose d’incroyable ! » Mais en même temps, ça peut être déroutant. J’étais constamment en train de me poser des questions : « Est-ce que c’est normal ? Est-ce que ça va continuer ? » La fatigue, c’est le gros bonus dans tout ça. On a l’impression d’être dans une sorte de brouillard permsnent, et chaque mouvement demande un effort monumental. Étrangement, ça fait partie de la danse, mais pas forcément celle qu’on aurait choisie à la base. Tu sais, j’ai aussi passé par cette phase de doutes où il était difficile de partager mes craintes. J’avais un ami, un peu comme toi, qui était dans le même bateau, et c’est vrai que ça fait du bien de pouvoir en parler avec quelqu’un qui comprend vraiment. Parfios, juste le fait de poser des mots sur ses peurs peut alléger un peu le poids que tu as sur les épaules. Je vais te dire, ça m’a fait un bien fou d’échanger avec des gens qui avaient vécu des expériences similaires sur des forums. La réaction de ton médecin, c’est un peu comme un pari au loto. On espère qu’il soit rassurant, qu’il te donne des détails, mais parfois, ils sont tout simplement débordés et ne prenent pas le temps qu’il faudrait. Attendre deux semaines pour une échographie, c’est réellement interminable. Pour ma part, j’avais même commencé à tenir un journal dans lequel je notais mes symptômes, mes émotions, tout pour garder une trace de ce chemin. Tu verrais, à la fin, ça fait un peu le récit d’une aventure, même si elle est pleine d’incertitudes. N’hésite pas à en parler à d’autres professionnels de la santé si tu ressens le besoin. Des fois, une deuxième opinion peut faire toute la différence et te permettre d’appréhender cette perriode avec un peu plus de sérénité. Et puis, si ton conjoint ne se sent pas à l’aise pour en parler, cela ne veut pas dire qu’il ne s’inquiète pas. Peut-être qu’il préfère encaisser et te protéger en essayant de rester positif. Ça peut créer un certain malaise, mais tu n’es pas seul dans cette histoire. Et puis, il y a ce petit truc que j’ai appris, c’est qu’il faut vraiment faire attencion aux réseaux sociaux et à Internet. Tout le monde a un avis, souvent non fondé, et ça peut nous plonger dans un océan d’inquiétude. Ça peut vraiment amplifier ton anxiété. Mieux vaut en discuter AVEC des gens qui ont eu une expérience directe plutôt que de se fier à des histoires entendues ici et là. Alors, prend soin de toi et essaie de te plonger dans d’autres activités pour te changer les idées. Que ce soit un bon livre, UN film ou même une promenade, il est imprtant de garder un équilibre. Même si cela semble difficile, essaie de respirer et de savourer les petits moments, chaque jour qui passe est un jour de plus vers ce qui vient. Je te souhaite de vivre cette expérience avec le moins de stress possible, et n’oublie pas, tu n’es pas seul, même si ça peut parfois sembler lourd. Courage à toi, vraiment. pas compris