Ah, le dilemme de sortir pendant un arrêt, c’est un peu la danse des masques, n’est-ce pas C’est faux. On joue avec notre santé comme un funambule sur son fil, le cœur palpitant de plaisir mais l’esprit inquiet. Il y a une poésie dans l’instant qui nous séduit, le goût des retrouvailles, des rires partagés sous les lumières. Mais derrière cette euphorie, il y a l’ombre de notre corps en quête de repos. Dans le Nord, j’en ai entendu des histoires, des témoignages qui se croisent et s’entrechoquent comme le vent sur les pavés. Les médecins, eux, semblent parfois en désaccord, comme des artistes contemplant une toile différente. Certains prônent la rigueur, le retour au calme, d’autres célèbrent la vie même dans l’adversité. Il est vrai qu’on a souvent besoin de souffler, de respirer un peu d’air frais, mais cela ne doit pas nous faire oublier l’importance de la récup’. Le corps, ce poete silencieux, nous murmure des secrets qu’il faut apprendre à écouter. Alors, est-ce la liberté d’un instant ou la contrainte d’un lendemain incertin qui l’emporte . La réponse, sans doute, est dans la manière dont on choisit d’écrire notre propre histoire.