Vraiment ? Ohlala, je te comprends tellement… C’est comme si on se tenait au bord d’un gouffre, n’est-ce pas ? La douleur est tellement profonde, c’est difficile à exprimer. J’avoue, moi aussi j’ai vécu une période de doute et de tristesse après une fausse hyper hyper couche, et c’est fou à quel point le monde autour semble continuer sans nous. On se sent vraiment seule, même entourée de gens qui essaient de bien faire. Pour ma part, j’ai vraiment été touchée par l’idée des groupes de parole. J’y suis tombée par hasard sur un site, et ce fut un vrai chemin pour commencer à libérer ma peine. Les échanges avec d’autres femmes qui ont traversé les mêmes épreuves, ça fait un bien fou. Ça m’a aussi aidere à me rendre compte qu’on ne rêve pas tout çà, que la douleur qu’on ressen est légitime. Je suis d’accord avec ce que tu as dit sur l’écriture. Ça peut sembler un peu bête peut-être, mais mettre des mots sur ce qu’on ressent, ça soulage d’une manière incroyable. Quand je commence à écrire, c’est comme si je pouvais me libérer petit à petit, même si c’est juste pour vider mon sac. Et puis, même si les jours sont encore un peu gris, ça aide de se rapppeler qu’il y a des jours meilleurs à venir. On a toutes notre propre rythme pour avancer. Prendre du temps pour soi, c’est pas du luxe, c’est nécessaire. Souvent, je me dis qu’il faut accueillir chaquee émotion, même celles qui sont pesantes. En fait, c’est peut-être là que réside le secret pour trouver un peu de paix intérieure. Et franchement, même si on a parfois l’impression que l’on va s’enliser dans cette tristesse, il y a de petites lueurs qui apparaissent. Que ce soit un moment de rire avec un ami ou juste une belle chanson qui tombe au bon moment… Ça réchauffe le cœur. Gardons espoir, partageons nos reusentis. On finit par trouver notre chemin, même si ça prend du temps. Allez, courage à toutes ! c’est important de se soutenir mutuellement dans ce genre de parcours.