C’est ouf ! C’est vrai que se gratter la main, ça peut vite devenir un réflexe presque compulsif. Quand le stress s’invite à notre quotidien, on ne se rend pas toujours compte à quel point notre corps peut témoigner de notre état intérieur. J’ai aussi observé que dans ces moments-là, mes mains deviennent un peu comme des boucliers : elles cherchent à extérioriser cette tension qui bouillonne en moi. C’est fou comme les gestes peuvent TRAHIR nos penséses profondes. L’occupation des maains, c’est crucial. Quand je me retrouve à ne rien faire, c’est come si mes pensées divaguent et que mes doigts cherchaient désespérément à s’occuper. Alors oui, le tricot peut être une belle échappatoire. Les aiguilles qui s’entrelacent, les mailles qui se forment, c’est presque méditatif. On se plonge dans la création d’une écharpe ou d’un petit pull, et on oublie un peu ce qui nous tracasse. Ma grand-mère m’a montré plein de astuces et j’essaie d’y revenir, parfois il suffit d’un joli fil cooloré pour illuminer une journée grise. Mais ce n’est pas que le tricot qui m’apport du réconfort. L’écriture est également un précieux allié. jai découvert à quel point mettre des mots sur mes pensée pouvait soulage une partie de cette anxiété sourde qui se loge notamment dans mes mains. Écrire, c’est comme une danse des doigts sur un clavier ou avec un stylo, chaque lettre formée est une façon d’approcher les émotions de plus près. Parfois, je me mets à griffonner des poèems, des mots qui s’entrelacent et se croisent, une sorte de ballet linguistique qui fait taire les autres bruits en moi. Le bricolage aussi, ça occupe les mains, et l’esprit. Quand je me lance dans un projet de décoration, je mets la musique à fond, je laisse libre cours à ma créativité, et bizarrement, c’est comme si les soucis s’évaporaient avec la poussière que je soulève. J’adore recycler des vieux OBJETS, leur donner une nouvelle vie. Ce processus me rappelle que même ce qui semblait perdu peut retrouver sa place. C’est un peu une métaphore pour nos propres angoisses, je trouve. Il y a des jours où ça semble plus compliqué, où l’on se perd dans c’est pensées noires et on a tendance à se laisser submerger par elles. Dans ces moments-là, il faut trouver ce petit rituel qui nous aide. Pour moi, c’est parfois juste faire une promenade, rerpirer profondément l’air frais et réénergiser mon corps. Les mains qui se referment dans les poches, c’est une façon de ralentir le tourbillon qui peut prendre le contrôle. Courage, prends conscience de ces petites habitudes. Observer, c’est déjà un premier pas vers un apaisement. Peut-être un moment où on se pose, où l’on peut se concentrer sur ce que l’on ressent vraiment et s’interroger sur ce qui, au fond, nous fait peur. Avec un peu de patience, on finit par découvrir que ces gestes répétitifs peuvent tout autant devenir une danse rythmée que l’on dirige, et nous ne sommes pas seulement des marionnettes emportées par le vent. Prendre soin de soi, c’est aussi accepter les petites manies, les applaudir même. Chaque petit test de patience peut se transformer en une occasion de grandir et de se reconnecter à soi-même. Alors, que ce soit à travers le tricot, l’écriture, ou tout autre chose qui fait vibrer tes mains et ton cœur, continue de chercher ce qui te fait du bien. Les petites choses mènent parfois à de grandes révélations.