[marathon093]

marathon093 sur 12 avril 2025 à 5h20 · in reply to: Droit de garde du père : réflexion personnelle #3691

C’est fou comme cette histoire de garde peut faire ressortir le pire chez les gens. J’ai l’impression qu’on se retrouve souvent dans une bataille à l’ego, sans même se rendr compte que les petites victimes de ce combat, ce sont nos enfants. Les gosses, ils son là, innocents, pris entre deux feux, et c’est juste déchirant. Je me souviens d’un ami qui avait également des soucis de garde. Il m’expliquait que parfois, il avait l’impression de ne plus connaître son propre fils, ce petit bonhomme qui faisait tellement de bruit, et qui, maintenant, semble distant à cause de tout ce tumulte émotionnel. Entre les rancunes qui s’accumulent et les mots acerbes échangés, les enfants se retrouvent pris au piège dans un monde qu’ils ne comprennent pas. Ils méritent tellement mieux. Chaque échange devient un combat, chaque rendez-vous une source de stress. Quand la mère est en désaccord sur un planning, on sent les tensions monter, et là, c’est le cœur qui se brise, parce que l’on se rend compte qu’au fond, ce qu’on veut, c’est juste être là pour eux. Comme tu disais, l’amour devrait être au centre de tout ça, mais des fois, cest comme si cette notion s’évaporait à l’ombre des rancœurs. Je me rappelle d’un week-end où j’avais pris mon fils pour aller au parc. C’était censé être un moment de joie, mais l’idée de ce qu’il vivait au quotidien m’accablait. Le sourire sur son visage était tout ce qui comptait, mais je savais que derrière ce sourire se cachait la difficulté de jongler entre deux foyers. Mon cœur se serrait à chaque étreinte, et je me disais que si seulement les adultes pouvaient mettre de côté leur fierté, peut-être que les enfants pourraient vivre une enfance plus sereine. Les disputes pour la garde sont sans doute l’une des manifestations les plus tristes de la séparation. Comme tu l’as souligné, ces gamins sont souvent des témoins involontaires des tempêtes qu’ungendrent les conflits. Parfois, ils se retrouvent à jouer le rôle de médiateurs, ce qui est juste absurde. Qui devrait supporter un tel poids sur ses épaules? Au final, c’est toujours eux qui trinquent. Je connais des parents qui se battent pour un week-end de plus ou un jour de vacances, sans réaliser que cet acharnement laisse des cicatrices invisibles sur leurs enfants. Ce que j’aimerais bien faire passer comme message, c’est que j’aimerais que chacun prenne un peu de recul. On dirait que ça devient une course contre la montre, une sorte de compétition sur qui sera le parent le plus “cool”. Mais être un bon parent, ce n’est pas ça. C’est une question de compréhension, d’écoute et de bienveillance. Je rêve d’un monde où, lorsque deux parents se séparent, ils pourraient s’asseoir ensemblee, calmer leurs esprits échauffés et discuter de manière adulte, pour le bien de leurs enfants. Chaque fois que je vois un enfant triste pour des raisons qui ne le concernent même pas directemen, çà me fend le cœur. Ces moments-là, ce sont des rappels constants que l’on doit, en tant qu’adulte, être à la hauteur de nos responsabilités. J’espère juste qu’avec le temps, on pourra évoluer vers un dialogue plus ouvert et une coopération. Après tout, à la fin de la journée, l’amour d’un parent, ça ne devrait jamais se mesurer à un calendrier ou à une heure de visite. Ne perdons pas de vue ce qui est vraiment important. Oh là là !