Tu sais, les rêves, c’est fascinant et mystérieux à la fois. Parfois, on se réveille avec cette sensation étrange, comme si notre subconscient avait décidé de jouer une pièce de théâtre nocturne. Je me souviens d’une nuit, j’ai rêvé que je perdais mon enfant dans un labyrinthe sans fin. Horrible, come si j’étai emprisonnée dans mes propres peurs. J’avais ce sentiment de suffocation au réveil, le cœur battant à tout rompre. Je pense que, quand on est MèRE ou qu’on envisage de le devenir, toutes ces angoisses, elles s’infiltrent discrètement dans notre esprit. Cela peut sembler banal à ceux qui ne vivent pas ces émotions, mais c’est bien plus complexe. Il n’y a pas que l’accouchement ou les nuits sans sommeil, il y a aussi ce poids sur les épaules de vouloir bien faire, d’être à la hauteur (pas sûr d’être très cohérent là). À chaque choix, on se demande si on ne va pas tout gâcher. Et ces rêves, ils deviennent le reflet de nos doutes les plus profonds. Peut-être que c’est notre façon de traiter tout ça, cette angoisse sous-jacente qui ronge un peu chaque jour. Au fond, peut-être que tout ça, c’est juste un cri de détresse silencieux, une tentative de faire face à des réalités qu’on redoute tant. Il est vrai que se laisser porter par le flot de la vie peut aider, essayer de prendre du recul et de ne pas se laisser submerger par ces pensées. Mon conjoint me dit souvent de respirer, de lâcher prise. Mais, c’est plus facile à dire qu’à faire, non . C’est un apprentissage, un chemin sinueux qui demande du temps et de la patience. Les rêves, finalement, pourraient être une sorte de guide, une façon de nous rappeler que nos émotions, même les plus dérangeantes, méritent d’être écoutées. Serait-ce une forme de catharsis nocturne . Qui sait. Alors, je vais essayer de ne pas trop en faire un plat et de laisser le temps faire son œuvre. La clé, peut-être, c’est de danser avec ces inquiétudes, de les apprivoiser plutôt que de les fuir. Qui sait, peut-être qu’un jour, ces rêves deviendront des joyaux au lieu de smiples cauchemars. ohlala