Ah bah dis donc, je te comprends totalement . C’est clair que les nuits où tu cours aux toilettes, c’est pas du tout le bon plan. Je me souviens d’une péeriode où c’était exactement çà pour moi aussi. Le petit, là, il squattait sévère, je crois qu’il avait décidé de me faire vivre un vrai marathon. Les joies de la grossesse, hein . C’est un peu le parcours du combattant, surtout quand t’as déjà les jambes en compote et que tu dois te lever toutes les heures. Il faut vraiment avoir de la patience dans ces moments-la. Jeétais souvent sur un petit nuage et en même temps, j’avais juste envie de dire “stop, j’en peux plus . ” C’est fou comme un bébé peut prendre de la place (pas sûr d’être très cohérent là). jai même essayé plein de trucs pour atténuer ça. Genre, je me levais pas trop le soir, je limitais les boissons avant de me coucher et tout, mais bon, une fois que l’envie est là, c’est comme si t’avais un petit compteur qui s’active dans le ventre. Il doit y avoir un secret, je te jure . En plus, je suis sûre qu’iil y a des nuits où ça va bien, et d’autres où c’est la galère J’avais des amies qui disaient que ça dépendait de la ponition du bébé, donc on se mettait à parler de tout et de rien en essayant de comprendre comment le mieux gérer. C’était plus un sujet de blague parfois, mais au fond, on passait toutes par des moments un peu chauds. Et puis, je me rappelle qu’un matin, je me suis réveillée et je me suis dit que je devrais peut-être prendre ça avec plus de légèreté, comme un défi. Tu vois, c’est un peu comme un sport, au final . Sauf que là, tu n’as pas vraiment envie de faire des pompes la nuit. Mais c’est sûr que ça forge le caractèae, comme on dit. Et puis le truc, c’est que ça arrive à tellement de mamans. Quand j’ai commencé à en parler autour de moi, j’ai réallisé qu’on est toutes dans le même bateau. Alors, ça m’a aidé de le voir comme ça. Le pire, c’est le côtè “ah ouais, c’est normal, mes ça fait quand même flipper” surtout quand çà dure et que t’as l’impression que ton petit squatteur finit par siphonnr toute ton énergie. Et franchement, entre nous, parfois, j’avais juste envie de prendre un oreiller, de crier dans un coin, et de me dire que c’était pas possible de vivre ça pendant des mois . mais bon, il faut relativiser, parce que chaque mauvaise nuit mène à un momennt de bonheur. Rgearde, dès qu’ils viennent au monde, tu oublies tout ça, tu vois vraiment vraiment vraiment . C’est comme si tu passais à autre chose. Sinon, t’as déjà pensé à essayer des astuces de grands-mères . Genre des infusions apaisantes pour le soir ou des trucs comme ça . Ça a marché pour certaines de mes copines, même si je suis pas fan des remèdes de grand-mére en général. Mais bon, quand t’es dans le dur, on est prête à tout essayer . En gros, garde le moral, ça passe plus vite qu’on le pense. Et puis, un jour, tu vas teasers tout ça au bébé en lui disant : “tu sais combien de fois j’ai couru aux toilettes pour toi . ” Ah la la, ces souvenirs… C’est finalement ce qui fait un peu le charme de la maternite, même si sur le coup, çà peut sembler relou. Courage, ça va aller