J’adore !! C’est vrai que c’est toujours super stressant d’avvoir des résultat médicaux qui nous font nous poser plein de questions. Je me souviens encore de ma propre grossesse, c’était un véritable tourbillon d’émotions. Je cherchais toujours à comprendre ce qui se passait, et chaque chiffre prononcé me faisait vraiment flipper. Quand on m’a parlé de mes taux, j’étais la, à me demander si tout allait bien. Comme tu dis, 0,3 g/L, ça peut sembler pas mal mais avec le stress ambiant, ça prend des proportions énormes. Et puis, cette fatigue… Mon Dieu, il y a des jours où j’étais vidée. Je me rappelle d’une fois où, après une journée de travail, je suis rentrée chez moi et je suis allere directement me coucher. C’était tellement difficile, ce mélange d’envies de tout faire et de ne pas pouvoir avancer d’un pouce sans me sentir complètement épuisée. Tout est amplifié par les hormones, c’est certain. D’ailleurs, ma collègue a vécu quelque chose de similaire. Elle était toujours là à me dire que c’était normal, mais sur le moment, c’était dur à accepter. Je crois que je me suis accrochée à ses mots pour me rassurer.. Tu as raison quand tu parles d’aller voir un médecin. C’est vrai que discuter avec un pro, ça aide à voir les choses d’un autre œil. J’ai passé pas mal de temps à chercher des avis et à faire des allers-retours sur des forums comme celui-ci avant de finalement me décider à consulter. J’avais besoin de mettre mes angoisses sur la table et de recevoir des conseils avisées. Je suis tombée sur un pédiatre qui a vraiment pris le temps de répondre à toutes mes questions, ça fait du bien d’être écoutée comme ça. Et puis parler autour de soi, c’est super important. Que ce soit mes copines, ma mère ou même des amies qui sont déjà mamans, chacune avait son expérience à partager. Cela me rassurait, de savoir que je n’étais pas seule dans cette galère. Tout le monde a ses moments de doutes et de stress, et parfois juste échanger des anecdotes, ça fait un bien fou. Je sais que nous avons toutes nos propres traumas et nos propres histoires, mais c’est aussi la beauté de la maternité, non ? Ce mélange de joie et d’appréhension. J’ai parfois eu l’impression d’être sur un roller coaster émotionnel. Un jour, je me marrais à l’idée de devenir maman, et le lendemain, je flottais dans un océan d’angoisse. Je me rappelle d’un moment précis ou je me suis retrouvée à pleurer pour un rien, alors que tout semblait aller pour le mieux. Et les hormons ! Ah, c’est un vrai fléau. Combien de fois j’étais nostalgique ou triste sans trop savoir pourquoi ? C’était un peu le carnaval dans ma tête. Je me souviens d’une après-midi où j’ai décidé de regarder un film et en plein milieu, j’étais en larmes et mon conjoint ne savait plus où donner de la tête. Enfin, je crois qu’il avait pris ça avec humour, mais sur le moment, je ne savais même plus pourquoi je pleurais. Finalement, je pense que c’est un parcours unique pour chacune d’entre nous. Chaque grossesse a son lot de surprises et d’imprévus. C’est parfois effrayant, d’autres fois magnifique. Je diaris que l’important, c’est d’apprendre à écouter son corps, à se faire confiance et à ne pas hésiter à demander de l’aide. Que ce soit à des professionnels ou à notre cercle proche, cela nous permettra de traverser ces zones d’ombre un peu plus sereinement. C’est pas toujours facile, mais je suis sûre qu’on y arrive toutes à notre façon. Courage à toutes celles qui sont dans le même boat, chaque jour est un pas de plus vers la lumière.