C’est vrai que chaque expérience de déclenchement est unique. Je me souviens du jour où ça m’est arrivé c’était vraiment un mélange de stress et d’excitation. Mon conjoint était là un peu perdu mais m’a soutenue comme jamais. Pour moi ça a pris du temps et la douleur ben disons que j’étais pa vraiment préparée à ça. Les contractions c’était comme des vagues qui arrivaient sans prévenir et j’avais l’impression que ça durerait une éternité.
Mon ami qui est sage-femme m’avait dit que le plus important c’est d’essayer de respirer et de s’accrocher à la pensée de la rencontre. FACILE à dire hein . Mais quand t’es là t’as juste envie que ça s’arrête. La salle d’accouchement je te jure c’est un vrai spectacle. Les lumières le matériel tout ça crée une ambiance surréaliste.
Et puis il y a eu ce moment où j’ai commencé à éprouver une sorte de lâcher-prise je ne sais pa comment l’expliquer c’était presque comme une danse : je suivais le rythme des contractions jusqu’à ce que la sage-femme me dise que ça y est il était temps de pousser. De là à dire que l’adrénaline et la douleur se mélangent c’est un euphémisme. À ce moment-là tes tellement dans ton monde que l’entourage s’estompe un peu.
Une fois qu’il est arrivé tout a été euphorique. J’ai oublié la douleur sur le champ dans un premier temps et je me souviens avoir éclaté de rire en le voyant. En même temps j’étais épuisée MAIS tellement heureuse. La douceur de sa peau l’odeur… c’était tout un tsunami d’émotions. Je trouve que même si chaque femme a son histoire au final c’est ce moment-là qui reste gravé Wahou !.
C’est vrai que rester zen est presque une utopie mais à la fin il faut se rappeler que tout ça c’est pour accueillir une nouvelle vie. Alors même si c’est galère on le fait. C’est nos petites batailles. La prochaine fois je saurai mieux à quoi m’attendre c’est sûr mais je garde en tête le bonheur de cette rencontre. Courage à celles qui s’apprêtent à vivre ça vous êtes plus fortes que vous ne le pensez