Honnêtement, je pense que c’est vraiment un sujet délicat. C’est vrai que prévenir son employeur tôt dans la grossesse, ça peut faire flipper. Déjà, y a le stress qui s’invite au taf. Si t’as une bonne ambiance, comme l’amie que tu mentionnes, tout peut bien se passer. Mais le stress des potentiels rejets ou mauvaises réactions, ça, ça peut peser lourd sur le moral. Je me souviens d’une collègue qui a fait son annonce à trois mois, et c’était un peu la catastrophe. Son boss a été bizarre, comme s’il savait pas trop comment réagir.
Dans son cas, elle a arrêté de bosser à la maison, en mode contrôle total, alors que pendant des mois, elle avait été super impliquée. Genre, on a vu un changement d’attitude, tu vois . Ça fait réfléchir. Du coup, ça dépend vraiment de la confiance que tu as en ton employeur. Si tu sais qu’ils sont soutenants, ça peut valoir le coup. Mais si tu sais qu’ils sont du genre à mal réagir, vaut mieux gérer ça avec tact.
Et puis, il y a des aspects à considérer comme les risques de complications. Tu peux pas te dire que tout va bien alors qu’il peut y avoir des imprévus. D’un côté, si tu préviens trop tard, ça peut faire désenchantement, surtout si t’as des projets importants pour ton équipe. Je crois qu’il faut prendre en compte aussi la culture d’entreprise Quelqu’un peut m’expliquer ?. Dans certaines boîtes, des annonces au temps des congés peuvent être hyper mal perçues même si tu es en droit de le faire.
Je suis assez team de l’annoncer avant, mais pas trop tôt non plus. Genre à la fin du premier trimestre, c’est le meilleur compromis, je trouve. Ça laisse du temps pour les discussions de projets sans que ça pèse trop. On peux aussi patiente jusqu’à 4 mois, parce qu’après ce stade, tu as moins de risques de complications, en général. Et si ça tourne mal, le soutien de ton entourage pro est essentiel.
Et sur le plan des collègues, là aussi, c’est la roulette russe. Des fois, tu as des gens super bienveillants qui vont t’aider et te soutenir, et d’autres qui risquent de devenir un peu jaloux ouréactionnaire. Franchement, c’est pas facile de jongler. Du coup, il y a aussi la fatigue et le stress en plus. Bizarrement, je pense que tout ça dépend de chaque situation… Les amis et le soutien extérieur, ça aide tellement à prendre la bonne décision.
En parlant de l’ambiance au travail, je sais que certaines personnes se construisent une sorte de mur autour d’elles, comme si elles avaient peur d’être jugées ou mal vues juste parce qu’elles sont enceintes. C’est fou quand on y pense, mais l’inquiétude de ne pas être considérée comme sérieuse ou compétente peut être super paralysante. J’ai même connu des femmes dans ce cas qui ont choisi de ne rien dire jusqu’au dernier moment. Et puis, parfois ça débouche sur des drames, comme des fausses couches qui se passent avant l’annoncer, ce qui n’ajoute rien à la souffrance.
Ensuite, y a toujours cette question “et si ça ne se passe pas comme prévu . “. Une amie a dû annoncer sa grossesse à son employeur puis au bout de quelques mois, elle a dû tout dire qu’elle faisait une fausse couche. C’était un moment vraiment difficile. C’est encore plus beau quand tu sais que plein de gens passent par ça et que la solidarité est de mise à ce moment-là. Mais bon, personne ne sait comment réagir, et je comprends pleinement qu’on veuille tout gérer sans s’exposer.
En clair, faut peser le pour et le contre. C’est vraiment une décision personnelle qui dépend de beaucoup de facteurs. Je pense que le plus important, c’est de s’écouter et de faire ce qui nous semble juste. Les autres ne vivent pas notre expérience, après tout. Après, il faut toujours garder à l’esprit que le bien-être de la femme enceinte, ça doit passer en priorité. Si vous vous sentez à l’aise et que vous sentez le soutien autour de vous, lâchez-vous et faites-le .