C’est vrai que quand on passe par là, on se sent souvent perdue et à la limite de craquer. Ce que tu dis sur le porte-bébé, c’est tellement vrai ! Je me souviens d’une période où ma vie était complètement chamboulée avec le petit. Entre les pleurs incessants, le manque de sommeil et la fatigue accumulée, j’avais l’impression que rien ne pouvait calmer mon loulou. C’est dans ces moments-là que se rendre compte qu’on peut compter sur des astuces comme le porte-bébé, ça fait toute la différence. Ça les rapproche de nous, et ça a un côté rassurant pour eux.
Je me rappelle aussi de cette fois où ma collègue m’avait conseillé de vraiment demander de l’aide, non seulement de ma famille, mais aussi de mes amis. C’était difficile au début, parce que je pensais que demander de l’aide, c’était un signe de faiblesse. Mais en fait, pas du tout ! Ça nous permet de souffler un peu et de se recentrer sur nos émotions. Chaque fois que je faisais garder mon petit, même juste quelques heures, ça me rechargeait de pouvoir prendre un peu de temps pour moi. Je vais te dire, même une simple promenade sans lui m’aidait à souffler, à respirer.
Ça fait un bien fou de pouvoir partager ces moments-là avec d’autres mamans, tu vois ? Lors des cafés crèches où je suis allée, j’ai croisé plein de mamans qui vivaient les mêmes galères, et échanger ensemble était tellement réconfortant. On partageait des anecdotes, on se soutenait, et surtout, c’était un espace où on pouvait parler sans jugement et rigoler de nos petites galères du quotidien. C’est souvent dans ces moments de partage qu’on réalise qu’on n’est pas seules, même si parfois on a l’impression d’être dans notre coin à jongler avec tout ça.
Et puis, il ne faut pas oublier que la parentalité est un vrai marathon, pas un sprint. Parfois, on se met tellement la pression pour être la maman parfaite, que l’on oublie qu’il est normal de ne pas tout gérer comme des pros. Les journées où rien ne va, et qu’on a juste besoin de pleurer un bon coup, c’est légitime. Et je pense qu’il est essentiel d’accueillir ces émotions-là, plutôt que de les enfouir.
Et pour le petit, il faut aussi accepter qu’ils passent par des phases. Il y a des moments où ça va être un vrai petit ange et d’autres où il va faire des siennes. C’est normal, mais parfois, ça peut être très éprouvant. Récemment, j’ai lu des trucs sur les routines de sommeil et les différentes manières d’apaiser les enfants. Je me suis dit que même si ce n’est pas une solution miracle, ça donne des pistes. J’ai essayé d’établir une sorte de rituel du coucher et curieusement, ça a aidé.
En plus de ça, accepter de ne pas être parfaite aide aussi beaucoup. J’essaie de prendre du temps pour moi, même juste faire un masque ou lire un bon livre, ça me permet de m’évader un peu. En ce moment, je profite aussi de chaque petit moment de joie avec mon petit, même s’ils sont parfois noyés dans la fatigue et l’angoisse. Ces rires, ces sourires, ça me rappelle pourquoi je fais tout ça. Et si ça peut t’aider, n’hésite pas à créer ton propre petit espace de sérénité, même si c’est juste pour trente minutes par jour.
Bref, tu vois, il y a plein de petits trucs et astuces qui peuvent aider à rendre les choses un peu plus faciles. Mais le principal, c’est de ne pas hésiter à chercher du soutien. Que ce soit une amie, un groupe de mamans ou même des forums comme celui-là où on peut partager nos tracas, tout compte pour avoir un peu de répit dans ce tourbillon. Courage à toi et surtout, n’oublie pas que tu es loin d’être seule ! Génial !