À l’aube de ses 6 à 8 ans, un enfant entame une quête essentielle : celle de la confiance en soi et de la compréhension de sa propre valeur. Dans un monde où les influences sociales et scolaires se multiplient, l’estime de soi devient ce socle indispensable pour affronter les défis qui l’attendent. Dès cette période, l’équilibre entre encouragement, autonomie et reconnaissance des émotions forge une personnalité capable de se construire positivement. Ce chemin, parfois sinueux, réclame des gestes simples, un discours bienveillant et des activités adaptées, qui ensemble contribuent à l’épanouissement durable. Découvrons ensemble comment accompagner nos petits avec pragmatisme et amour, pour faire grandir en eux la meilleure version d’eux-mêmes.
Les fondements essentiels de l’estime de soi chez l’enfant de 6 à 8 ans
Il est crucial de saisir ce que signifie exactement l’estime de soi pour un enfant entre 6 et 8 ans. Elle correspond à la perception qu’il a de lui-même, de ses capacités, mais aussi de sa place dans sa famille, à l’école ou dans son cercle d’amis. Cette période marque la construction d’un rapport plus mature à soi-même et aux autres. L’enfant développe non seulement ses compétences cognitives, mais apprend également à gérer ses émotions et à comprendre que ses actions ont des conséquences.
Concrètement, l’estime de soi englobe plusieurs éléments complémentaires :
- 🌟 La confiance en ses compétences, qu’elles soient scolaires, artistiques ou sportives ;
- ❤️ Le sentiment d’être aimé inconditionnellement, ce qui est fondamental pour une sécurité affective ;
- 🤝 La capacité à nouer des relations sociales saines, outil clé pour évoluer sereinement dans la société ;
- 🧠 La connaissance et l’acceptation de ses forces et de ses faiblesses.
À cet âge, les enfants sont particulièrement sensibles aux messages transmis par leurs parents, enseignants ou camarades. Éviter les jugements hâtifs et valoriser les efforts plutôt que les résultats forme un climat propice à leur développement. Le “biberon relationnel”, concept développé par Jacques Salomé, illustre cette importance : c’est par les échanges familiaux que l’enfant construit son image personnelle. Un cadre rassurant, où les erreurs sont permises et le dialogue ouvert, favorise ce processus naturellement.

Tableau récapitulatif des piliers de l’estime de soi chez les 6-8 ans
Aspect clé | Rôle dans l’estime de soi | Exemple concret |
---|---|---|
Confiance en ses compétences | Permet à l’enfant d’expérimenter et de relever des défis | Accomplir une construction avec des Lego ou un jeu Smartgames |
Sécurité émotionnelle | Garantit que l’enfant se sent aimé malgré les erreurs | Parents qui encouragent via des phrases positives après une erreur |
Relations sociales | Développe l’aptitude à coopérer et à s’intégrer dans un groupe | Participation à un groupe de jeu avec des jouets Janod ou Buki |
Acceptation de soi | Permet d’accepter les réussites et les difficultés sans jugement | Activités créatives Gründ qui valorisent la créativité sans pression |
Créer un environnement sécurisant et bienveillant pour stimuler l’estime
Le premier rôle indispensable des parents est d’assurer un cadre où l’enfant se sent en sécurité, ceci tant matériellement qu’émotionnellement. Ce socle de sécurité est le terreau fertile sur lequel son estime de soi peut s’épanouir. L’amour inconditionnel qu’il reçoit ne doit jamais dépendre de ses performances ou comportements, mais de sa simple existence.
Voici des pratiques pragmatiques pour consolider cet environnement :
- 🛡️ Offrir un cadre stable, avec des règles claires mais non oppressives ;
- 🤗 Prendre le temps d’écouter l’enfant et de reconnaître ses émotions même négatives ;
- 🎨 Encourager la liberté de s’exprimer à travers des activités comme celles proposées par Gründ ou Janod ;
- 🧸 Proposer des jeux qui valorisent la coopération, comme ceux de LUDI ou Hape, pour développer la socialisation.
L’enfant doit sentir qu’il peut expérimenter sans redouter le rejet ou la sanction. Lorsque ses efforts sont salués, même s’il ne réussit pas parfaitement, il apprend à ne pas craindre l’échec. Cette sécurité nourrit la persévérance et l’autonomie.

Exemple d’échange parental encourageant
Un soir, votre enfant revient fatigué d’une activité de groupe avec ses camarades et semble avoir du mal à s’habiller seul :
- Parent : « Je vois que tu es un peu fatigué ce soir, et tu as quand même réussi à mettre ton pull tout seul, c’est vraiment super. »
- Enfant : « Oui, mais j’ai encore du mal avec les boutons. »
- Parent : « C’est normal ! Tu peux essayer à ton rythme, je suis là si tu as besoin d’aide. »
Un tel dialogue construit doucement la confiance et valorise les petits progrès, essentiels chez les 6-8 ans.
L’importance de l’encouragement ciblé plutôt que des compliments généraux
On remarque souvent que les parents, dans leur désir de soutenir, ont tendance à multiplier les compliments vagues. Pourtant, pour profondément nourrir l’estime de soi, l’encouragement qui souligne les efforts et les comportements tient une place bien plus forte que des louanges basées sur la personnalité.
Par exemple :
- Compliment : « Tu es très intelligent ! »
- Encouragement : « J’ai vu que tu as bien essayé de résoudre ces problèmes, ta concentration est top ! »
Contrairement au compliment, l’encouragement met l’accent sur ce que l’enfant fait, ce qui lui donne un contrôle tangible sur ses réussites. Cela lui permet de comprendre qu’il a une marge de progression et que ses efforts sont ce qui compte réellement, pas une étiquette figée.
Tableau comparatif : Compliments vs Encouragements
Critère | Compliment | Encouragement |
---|---|---|
Base | Jugement, souvent général | Observation des efforts |
Impact sur l’estime | Peut créer une pression | Favorise le développement |
Réponse de l’enfant | Dépendance au regard des autres | Valorise l’autonomie |
Exemple | « Tu es gentil » | « J’ai vu que tu as partagé tes jouets sans qu’on te le demande, c’est très généreux » |
Adopter l’encouragement dans votre quotidien favorise une estime de soi solide, un élément clé pour l’adaptation sociale et le bien-être émotionnel. C’est notamment visible dans l’intérêt de jeux éducatifs comme Vtech ou Smartgames qui encouragent la réussite par l’essai et le progrès.
Favoriser l’autonomie : un levier puissant de l’estime de soi
Entre 6 et 8 ans, l’enfant s’émerveille de pouvoir accomplir des tâches qui lui semblaient impossibles l’année précédente. Soutenir son autonomie est donc un outil précieux pour son estime personnelle. Mettre à sa portée des objets utiles, comme des vêtements faciles à enfiler ou des espaces dédiés à ses jouets ou à ses activités manuelles, lui donnera confiance en ses capacités.
Quelques idées concrètes pour encourager cette autonomie :
- 🧦 Organiser le dressing pour qu’il prenne ses vêtements seul (par exemple, placer les pantalons dans un tiroir accessible) ;
- 🍽️ Lui confier des responsabilités adaptées, comme mettre la table ou ranger ses affaires, pour ressentir la fierté d’aider la famille ;
- 🎲 Proposer des jeux de construction Lego qui exigent de la patience et de la concentration pour aboutir à un résultat ;
- ✏️ Encourager l’usage de cahiers d’activités de la marque Gründ pour développer son autonomie intellectuelle.
Ces expériences renforceront son image de soi positive et son désir d’apprendre. Vous pouvez consulter un article complet sur les responsabilités adaptées aux enfants de cet âge pour approfondir ces pistes.
Les bénéfices d’une autonomie construite étape par étape
Quand un enfant comprend qu’il peut influencer le monde autour de lui, il devient acteur, non spectateur. Cette prise de contrôle améliore son sentiment de compétence et d’efficacité personnelle, deux piliers essentiels de l’estime de soi.
Accepter l’erreur et cultiver la persévérance
Un pilier fondamental de l’estime de soi est la capacité à accepter ses erreurs comme des occasions de progresser plutôt que comme un échec personnel. Les enfants doivent être encouragés à voir leurs erreurs avec bienveillance, sans crainte de jugement. C’est à travers elles qu’ils apprennent la patience et la persévérance.
Voici comment mettre cela en pratique :
- 🧩 Valoriser les tentatives, même inachevées, en soulignant l’effort fourni plutôt que le résultat ;
- 🔄 Proposer de recommencer des activités, comme dessiner ou résoudre des puzzles, sans insister sur la perfection ;
- 📢 Parler ouvertement des difficultés que vous avez rencontrées enfant, montrant que l’erreur est humaine ;
- 🎯 Encourager à essayer de nouvelles choses, en s’aidant éventuellement de jeux éducatifs comme Buki ou Janod.
Un exemple simple : lors d’un atelier créatif avec des feutres Gründ, l’enfant dépasse les lignes. Plutôt que de le réprimander, on peut lui dire :
- « Tu as bien essayé de rester dans les contours, c’est pas facile ! Si tu veux, on peut essayer encore ensemble. »
De cette manière, il apprend à développer sa patience, son contrôle et surtout son estime d’être capable d’évoluer.
Intégration de la reconnaissance des émotions pour mieux s’accepter
Entre 6 et 8 ans, les émotions se complexifient. Il est essentiel d’apprendre à l’enfant que toutes ses émotions, même les plus difficiles à gérer, sont légitimes. Les reconnaître et en parler renforce la confiance en soi et évite le refoulement ou l’agressivité.
Pour cela :
- 💬 Écoutez activement l’enfant quand il exprime sa colère, tristesse ou frustration ;
- 💖 Validez ses émotions par des phrases comme « Je comprends que tu sois déçu » ou « C’est normal d’être triste. » ;
- 🧘♀️ Proposez des activités calmes comme la méditation ou le coloriage (par exemple avec des supports Gründ) pour canaliser les émotions ;
- 🔄 Offrez-lui le choix entre différentes options pour répondre à ses besoins, renforçant ainsi son sentiment de contrôle.
Par exemple, face à une contrariété, vous pouvez dire :
- « Tu as l’air fâché, veux-tu qu’on fasse un câlin ou préfères-tu un moment seul pour te calmer ? »
Ces petits gestes renforcent le sentiment d’être entendu, important pour l’équilibre émotionnel comme pour l’estime.
Éviter les étiquettes : un principe clé pour ne pas briser l’élan
Les étiquettes, qu’elles soient négatives (paresseux, maladroit) ou positives (intelligent, doux), peuvent encoder des attentes irréalistes ou figer l’enfant dans un rôle. Cet impact psychologique est lourd de conséquences et peut affecter durablement l’estime de soi.
Pour soutenir l’enfant :
- ❌ Ne pas réduire un comportement à une étiquette (“tu es têtu” devient “tu as du mal à accepter un changement”) ;
- ✅ Valoriser les besoins sous-jacents et les progrès observés (“je vois que tu as du mal à finir cette tâche, k’aime que tu essaies quand même”) ;
- 🔄 Remplacer les jugements par une communication factuelle et bienveillante;
- 🎯 Encourager l’enfant à voir qu’il peut évoluer, changer, grandir au-delà des jugements.
Comme illustré dans les ressources de MH2 et partagés sur Chroniques de Maman, cette approche procure une confiance profonde et authentique :
Étiquette | Message corrigé | Besoin identifié |
---|---|---|
Hyperactif | Tu as besoin d’exprimer ton énergie de manière adaptée. | Apprendre à canaliser l’énergie |
Rejeté | Tu as besoin de développer des compétences sociales pour te sentir à l’aise avec les autres. | Socialisation |
Maladroit | Tu apprends encore à te coordonner. | Développement moteur |
Paresseux | Peut-être as-tu besoin d’être motivé autrement ? | Motivation |
Le rôle fondamental des parents comme modèle empathique et bienveillant
Un enfant observe et imite. Si vous jugez durement votre image ou celle des autres, il risque d’intégrer ces comportements. À l’inverse, incarner la bienveillance, l’empathie et le respect de soi est la meilleure éducation possible.
Quelques conseils pratiques :
- 💞 Montrez-vous tolérant vis-à-vis de vos propres défauts : dire “je fais de mon mieux” est une excellente leçon ;
- 🗣️ Prenez garde à vos paroles sur votre corps ou vos capacités, car l’enfant y est particulièrement sensible ;
- 🤝 Apprenez-lui l’empathie en valorisant les différences et en montrant de la compassion autour de vous ;
- 📚 Partagez des lectures ou des histoires mettant en scène des héros imparfaits mais résilients.
Des marques de confiance s’appuient sur cette méthode, notamment dans des jeux à dimensions collaboratives comme ceux proposés par Coqui ou Hape, qui favorisent la solidarité et le respect.
Le juste équilibre pour une estime de soi saine et durable
Enfin, attention à ne pas basculer dans la survalorisation. Un excès de compliments incessants risque de conduire à un égo fragile, hypersensible à la moindre critique. Le secret réside dans un équilibre subtil entre valorisation sincère et responsabilisation.
Pour cela :
- ⚖️ Complimentez l’effort et non le trait de caractère ;
- 📏 Fixez des attentes claires et raisonnables ;
- 🤗 Permettez à l’enfant d’expérimenter les conséquences de ses actes dans un cadre sécurisant ;
- 🎉 Célébrez les petites victoires pour maintenir la motivation.
Des guides pour maintenir cet équilibre sont consultables sur des plateformes dédiées comme Chroniques de Maman. Ce soin quotidien s’avère indispensable pour que l’enfant développe une estime de soi face aux aléas de la vie, tout en restant ouvert et adaptable.
FAQ – Questions fréquentes sur l’estime de soi chez les 6-8 ans
- ❓ Comment reconnaître une faible estime de soi chez mon enfant ?
Un enfant qui doute fréquemment de ses capacités, évite les activités nouvelles ou se compare sans cesse négativement peut en être victime. Les comportements d’agressivité ou de retrait social sont aussi des signes. - ❓ Les jeux de construction comme Lego peuvent-ils aider ?
Absolument ! Ces jeux développent la confiance en ses capacités, la créativité, et la persévérance. Ils permettent aussi des moments de partage et de réussite valorisante. - ❓ Comment parler des émotions difficiles avec mon enfant ?
Il faut instaurer un dialogue calme où l’enfant se sent écouté, sans jugement. Reformulez ses émotions et guidez-le vers des solutions adaptées, cela l’aide à les gérer ET à ne pas internaliser un sentiment de faiblesse. - ❓ Les responsabilités sont-elles adaptées dès 6 ans ?
Oui, à condition d’être proportionnées. Leur prise renforce le sentiment d’utilité et l’autonomie, renforçant ainsi l’estime de soi. Plus d’idées sur ce sujet sont disponibles ici. - ❓ Que faire en cas de persistance des problèmes d’estime de soi ?
Consulter un spécialiste, comme un psychologue pour enfants, peut aider à détecter des blocages plus profonds et proposer un accompagnement personnalisé.