Élever un enfant entre 18 et 24 mois peut rapidement se transformer en aventure tumultueuse. Le fameux « terrible two » n’est pas un mythe, c’est une étape bien réelle dans le développement de votre petit bout. S’affirmer, dire non, ressentir intensément : il construit son identité mais déstabilise toute la famille. Pourtant, en comprenant les mécanismes derrière cette phase, il est possible d’adopter des stratégies pragmatiques pour que cette période devienne un tremplin et non un champ de bataille. Être à l’écoute, poser des limites claires, encourager l’autonomie tout en rassurant… Voici des façons efficaces de traverser ce moment charnière avec patience et confiance.
Comprendre la crise des « terrible two » : fondements et manifestations clés
Le clair-obscur des deux ans se manifeste souvent par un soudain changement de comportement, ressemblant à un orage émotionnel. On observe un pic dans les oppositions, les caprices et les accès de colère. Derrière ces crises se cache une étape cruciale : votre enfant découvre qu’il est un individu distinct, avec sa propre volonté. En psychologie infantile, cela correspond à une première forme d’affirmation de soi intense, parfois surexprimée. Cette découverte bouleverse ses repères.
Cette phase commence généralement entre 18 et 24 mois, parfois un peu avant ou après, et peut durer plusieurs mois. Elle se caractérise notamment par :
- Le refus systématique : dire non à presque tout, même aux demandes simples.
- Des émotions débordantes : colères soudaines, pleurs, cris, parfois sans cause apparente.
- Une recherche d’autonomie effrénée, sur tous les aspects du quotidien.
- Un langage encore limité qui provoque frustration et incompréhension mutuelle.
Cette étape est parfaitement normale, bien qu’épuisante. Les émotions de votre enfant sont à la fois rudes et nouvelles, et il n’a pas encore les outils pour les gérer. Ne jamais perdre de vue que ce comportement, bien que difficile à vivre, prépare son développement intérieur et social.
Chez moi, par exemple, ma fille Chouquette a entamé sa crise avant même d’avoir soufflé ses deux bougies. Elle a dit non à tout, a refusé de se laver, de s’habiller, et même de manger certains aliments auparavant adorés. Ce fut un véritable défi que de ne pas céder à la tentation de tout contrôler pour retrouver la paix. Il s’agit d’accueillir cette phase comme une étape de construction, et non comme une crise à éradiquer.
Manifestation | Signification |
---|---|
Refus systématique ❌ | Déclaration d’indépendance – exercice du libre arbitre |
Colères répétées 😠 | Expression de frustrations, difficulté à gérer les émotions |
Opposition aux règles 🚫 | Test des limites parentales et sociales |
Recherche d’autonomie 👐 | Volonté d’accomplir seul, essais pour maîtriser son environnement |
Pour mieux appréhender cette phase, je vous recommande de consulter des ressources dédiées aux comportements difficiles entre 13 et 36 mois, comme celles proposées par des experts du développement de l’enfant (source).

Les causes profondes du terrible two : ce que votre enfant traverse vraiment
Cette période agit comme un tournant : votre bébé devient un enfant avec « un je », un « non », une personnalité propre. La crise des deux ans est donc avant tout une étape de développement cérébral et émotionnel profonde.
Voici les 5 facteurs principaux qui provoquent les comportements difficiles observés :
- 📌 Prise de conscience de soi : Comprendre qu’il est distinct de ses parents engendre une volonté d’explorer sa liberté.
- 📌 Émergence du langage : Le vocabulaire limité entraîne une incompréhension douloureuse, difficile à verbaliser.
- 📌 Manque de contrôle émotionnel : Le cerveau immature ne régule pas encore les émotions, ce qui mène à de fortes explosions.
- 📌 Frustration intense : Les refus parentaux sont vécus comme des entraves insupportables, renforçant la colère.
- 📌 Besoin d’autonomie : En quête d’indépendance, votre enfant multiplie les essais pour tout faire seul.
Un exemple pratique : il veut s’habiller tout seul, même si cela l’habille mal. Le « non » devient alors un match du soir. Respecter ce besoin d’autonomie, tout en sécurisant, favorise son estime de soi. Mais il faut aussi savoir dire non à des limites non négociables, notamment pour la sécurité.
À noter que ce désir d’agir seul inclut d’autres activités quotidiennes : manger, se laver, ranger ses jouets, choisir ses vêtements. Les marques comme Béaba ou Petit Bateau proposent des produits adaptés à cette phase, pensés pour aider l’enfant à gagner en autonomie.
Cause | Conséquence sur le comportement | Réponse parentale adaptée |
---|---|---|
Prise de conscience du « je » | Volonté d’opposition et d’expérimentation | Proposer des choix limités et encourager l’autonomie |
Apprentissage du langage | Cris dus à la frustration de se faire comprendre | Nommer les émotions, verbaliser avec douceur |
Contrôle émotionnel immature | Colères imprévisibles | Rester calme, offrir un cadre stable et sécurisant |
Ainsi, la crise n’est que le reflet d’un enfant qui grandit, et non une simple rébellion. Cette compréhension ouvre des pistes pour mieux accompagner au quotidien, notamment avec des jouets éducatifs qui répondent à ces besoins, comme ceux de Djeco, Janod ou Fisher-Price.
Mettre en place un cadre rassurant et structuré pour apaiser les tensions
Un des points capitaux pendant cette période est la stabilité. Le terrible two s’atténue considérablement si l’enfant évolue dans un cadre prévisible. Le trouble survient précisément lorsque les événements ou les consignes sont flous.
Voici 6 conseils pragmatiques pour instaurer un cadre efficace :
- 🕘 Instaurer une routine claire : repas, coucher, jeux, sorties – les horaires fixes rassurent.
- 📢 Consignes positives : dire ce que l’on souhaite plutôt que ce qu’on interdit.
- 🚦 Limiter le nombre de choix : préférer deux options au lieu d’une trentaine.
- 🙏 Ne pas multiplier les règles : simplifier les consignes pour qu’elles soient accessibles.
- 👀 Observer les signes de fatigue : un enfant fatigué sera plus irritable et sujet aux crises.
- 🎨 Prévoir des temps d’activités calmes : lecture ou jeux adaptés comme ceux proposés par Vtech favorisent la détente.
Prendre le temps d’expliquer le planning ou les règles avec des mots simples aide aussi énormément. Le dialogue préventif diminue les refus systématiques. Veillez aussi à alterner activités énergiques et moments de calme pour canaliser l’énergie débordante.
Je me souviens des soirs où, en fin de journée, la lassitude de Chouquette exacerbait les tensions. Une bonne routine du coucher avec des peluches Noukies et un rituel rassurant a su apaiser les cris et faciliter le moment critique du coucher.
Aspect du cadre | Avantage pour l’enfant | Exemple |
---|---|---|
Routine horaire | Sécurité et anticipation | Heure fixe pour le repas et la sieste |
Consignes positives | Compréhension et coopération | « Mets tes chaussures » au lieu de « Ne traîne pas » |
Limitation des choix | Réduction de la confusion | « Tu préfères la jupe bleue ou rouge ? » |

Encourager l’autonomie pour canaliser l’opposition du terrible two
L’autonomie est le cœur de ce cap des deux ans. C’est par la capacité à agir seul que l’enfant structure son identité. Plus un enfant se sent capable, moins il s’oppose par frustration. Favoriser cette autonomie est un défi mais aussi un levier efficace pour apaiser les conflits.
6 pistes concrètes pour faciliter cela :
- 👕 Permettre à l’enfant de s’habiller seul, même si c’est parfois maladroit.
- 🍽 Donner la possibilité de participer aux repas : choisir entre deux aliments, utiliser une cuillère adaptée.
- 🧸 Encourager le rangement des jouets ensemble, en valorisant ses efforts.
- 🛁 Proposer de l’aide structurée pour les soins personnels, laisser faire à son rythme.
- 📚 Installer un coin lecture ou jeux accessible pour stimuler sa curiosité.
- 🎨 Offrir des jouets adaptés à son âge : des puzzles PatPat ou des jeux éducatifs Tigex et Chicco.
Dans notre famille, Chouquette adore participer à la mise de table avec ses couverts Béaba adaptés. Ces petits moments donnent du sens à sa recherche d’indépendance et évitent des combats inutiles. Valoriser ces progrès augmente son estime de soi.
Activité | Objectif | Avantage éducatif |
---|---|---|
S’habiller seul | Développer la motricité fine et l’indépendance | Renforce la confiance en soi |
Participer aux repas | Favoriser les choix et l’autonomie alimentaire | Améliore la coopération |
Ranger les jouets | Apprendre la responsabilité | Stimule l’organisation |
Gérer les crises de colère avec calme et empathie pour désamorcer les conflits
Les crises de colère sont inévitables dans le terrible two, mais leur gestion conditionne grandement l’atmosphère familiale. Plutôt que de s’énerver ou de punir, adopter une posture calme, empathique et ferme crée un environnement sécurisant et apprend à l’enfant à reconnaître ses émotions.
Liste des stratégies essentielles :
- 💨 Respirer profondément avant de réagir pour éviter l’escalade.
- 🗣 Verbaliser ce que ressent l’enfant : « Je vois que tu es très fâché parce que tu voulais encore jouer. »
- 🤝 Rester à son niveau physique, s’asseoir pour le regarder droit dans les yeux.
- ⏳ Donner du temps : laisser la crise s’épuiser sans chercher à la contrôler brutalement.
- ⚠️ Fixer les limites de sécurité avec douceur mais fermeté.
- 🤗 Proposer un câlin ou un contact apaisant une fois la crise passée.
Souvent, les parents se sentent isolés face au refus et aux cris, mais l’attitude calme est la clé. Cela demande de la patience et parfois de s’absenter quelques minutes pour retrouver son calme. Le soutien d’un partenaire ou d’un proche est un pilier.
Dans notre maison, ces moments ont été l’occasion de renforcer la complicité. Offrir un doudou Fisher-Price ou une peluche Noukies après la tempête permet à Chouquette de sentir qu’elle est comprise et aimée malgré ses colères.
Stratégie | Effet positif | Exemple concret |
---|---|---|
Respirer et calmer ses émotions | Évite les réactions excessives | Parent qui s’isole quelques minutes avant d’intervenir |
Verbaliser les émotions de l’enfant | Aide à la compréhension et au langage | Dire : « Tu es triste, je comprends. » |
Proposer un câlin apaisant | Favorise la sécurité affective | Offrir un doudou ou un contact chaleureux après la crise |

Les astuces pour valoriser les bons comportements et encourager l’estime de soi
Dans la tempête du terrible two, il est essentiel de ne pas se focaliser uniquement sur les crises, mais aussi de célébrer les petits succès. Valoriser un comportement positif stimule la répétition et construit une image de soi solide.
Voici 7 méthodes à appliquer au quotidien :
- 👏 Féliciter spécifiquement : « Bravo d’avoir rangé tes jouets si vite ! » plutôt que des louanges vagues.
- 🌟 Utiliser un système de petites récompenses symboliques, comme des stickers ou des compliments personnalisés.
- 🎯 Encourager l’effort et non seulement le résultat, pour développer la persévérance.
- 🤗 Offrir des moments de qualité où l’enfant se sent pleinement écouté et valorisé.
- 🌈 Valoriser le choix volontaire lors des moments d’autonomie.
- 📅 Instaurer des routines où l’enfant peut exercer ses responsabilités, par exemple choisir ses vêtements ou aider à préparer la table.
- 🔄 Rediriger positivement un comportement non désiré vers une action acceptable.
Chaque progrès valorisé renforce la confiance de l’enfant. Pour favoriser ces moments, vous pouvez utiliser des outils adaptés comme ceux de PatPat ou Djeco.
Technique | Effet dans le développement | Exemple simple |
---|---|---|
Félicitations précises | Renforce la reconnaissance spécifique | « Tu as rangé ta chambre, bravo ! » |
Récompenses symboliques | Augmente la motivation | Coller un autocollant sur un tableau |
Valoriser l’effort | Stimule la persévérance | Remarquer l’application, même en cas d’erreur |
Garder une posture bienveillante face aux comportements difficiles
Les moments de contestation peuvent facilement entacher la relation parent-enfant. Adopter une attitude bienveillante, ferme mais douce, permet de préserver un climat de confiance et de sécurité. Cela contribue aussi à l’équilibre émotionnel de chacun.
Quelques principes à garder en tête :
- ❤️ Éviter les critiques excessives ou humiliations.
- 🤲 Pratiquer l’écoute active sans juger.
- 🛑 Maintenir des limites claires, en expliquant leurs raisons.
- 🤝 Partagez vos émotions en exprimant ce que vous ressentez sans accuser.
- 🔄 Être cohérent entre les adultes pour éviter la confusion.
- 🧘♀️ Apprendre à poser ses limites personnelles pour mieux accompagner l’enfant sans se perdre.
Je vous invite à découvrir des ressources très précieuses pour approfondir cette approche, notamment sur la gestion des comportements difficiles (lien ici) et comprendre comment poser des limites sans conflit (lien complémentaire).
Attitude parentale | Bénéfice | Exemple dans le quotidien |
---|---|---|
Écoute active | Favorise la compréhension mutuelle | Reformuler ce que dit l’enfant |
Limites expliquées | Renforce le respect et la confiance | « Je ne peux pas te laisser traverser la rue seul, c’est dangereux » |
Cohérence parentale | Diminue la confusion chez l’enfant | Parents qui décident ensemble des règles |

Gérer son propre stress pour mieux accompagner son enfant en crise
Ne sous-estimez pas l’impact du stress parental sur la qualité de la gestion des crises du terrible two. Lorsque l’on est fatiguée ou dépassée, nos réactions tendent à être plus violentes ou incohérentes. Pour tenir le cap, il est impératif de prendre soin de soi aussi.
Quelques astuces pour les parents :
- 🌿 Prendre du temps pour souffler régulièrement, même quelques minutes de pause sont salutaires.
- 🤸♀️ Pratiquer une activité physique, la marche ou le yoga aident à évacuer la tension.
- 👭 Demander de l’aide au conjoint, à la famille, ou à des amis pour alterner les temps de garde.
- 🧘 Méditer ou respirer profondément pour garder une posture sereine.
- 📚 Se former sur le développement de l’enfant pour mieux comprendre la situation.
- 📞 Contacter un professionnel si la situation semble trop difficile à gérer seul.
Parmi mes ressources favorites, je vous conseille de lire cet article sur la gestion des crises de colère chez les enfants, très éclairant pour se rappeler du contexte et trouver la sérénité (lien).
Méthode | Effet sur le parent | Astuce pratique |
---|---|---|
Temps de pause | Réduit l’émotion à chaud | Prendre 5 minutes dans une autre pièce |
Exercice physique | Libère les tensions | Courir après les enfants ou faire du yoga |
Soutien familial | Partage les responsabilités | Inviter un proche pour aider |
FAQ – Questions fréquentes sur le terrible two et ses solutions pratiques
- Pourquoi mon enfant dit-il toujours « non » ?
Il affirme son indépendance et teste ses limites. Ce comportement est normal et temporaire. - Que faire lors d’une crise en public ?
Restez calme, essayez la diversion ou proposez un choix simple. Si besoin, éloignez-vous un moment. - Comment poser des limites sans rendre mon enfant hostile ?
Expliquez calmement le pourquoi des règles, valorisez-les pour renforcer sa compréhension. - Quels jouets sont adaptés au terrible two ?
Privilégiez ceux qui stimulent l’autonomie et la motricité fine, comme les puzzles PatPat, figurines Djeco ou jeux sensoriels Tigex. - Comment gérer ses propres moments de découragement ?
Acceptez vos émotions, prenez des pauses, et sollicitez du soutien.