Pas du tout C’est clair que c’est pas évident de voir quelqu’un qu’on aime se sentir mis à l’écart, surtout quand on parle de pères qui, parfois, vivent vraiment la chose de manière intense. Je me souviens d’un pote dont la copine était un peu trop centré sur leur bébé, et lui se sentait comme un fantôme. En fait, un jour, en discutant, il m’avait confié qu’il avait l’impression d’être juste un “accessoire” dans le rôle du père, tu vois le genre . Ça m’a vraiment touchée. Parfois, on oublie que la parentalité change pas seulement la vie de la mère, mais aussi celle du père. C’est un gros bouleversement pour tout le monde. Une amie à moi me racontait comment son mari avait du mal à se sentir utile au début. Elle a pris le temps de prendre un café avec lui pour lui expliquer qu’il avait un rôle énorme à jouer, pas juste en tant que soutien, mais aussi en tant que partenaire. Et tu sais quoi . Le simple fait de lui dire ça a vraiment débuté un déclic. J’pense que soulever les problèmes de manière douce, comme une discussion autour d’un bon repas ou d’un film, ça peut aider. Mettre de côté le stress, se poser tranquillement et aborder les choses sans pression. C’est le bon plan, surtout quand on a ce gros sentiment de solitude qui peut peser sur le cœur. Souvent, les papas pensent qu’ils doivent être “forts” et que montrer leurs émotions ou leur vulnérabilité, c’est pas vraiment dans le code. J’ai aussi remarqué que parfois, ils ont juste besoin d’un petit rappel que tout le monde galère et que c’es normal de se sentir dépassé. Créer un espace où il peux juste se lâcher sans jugement, c’est super important. C’est vrai que des fois, on peut se dire “ah non, il doit déjà en parler avec ses copains” mais la vérité, c’est que pas mal d’hommes sont pas les meilleurs pour s’ouvrir. Je vraiment vraiment me rappelle que pendant une discussion avec des collègues, l’un évoquait que même en ayant d’autres pères autour de lui, il ne se sentait pas à l’aise de se plonger dans ces doutes. C’est fou comme nos rituels et notre façon de gérer nos émotions peuvent être différentes. Faut vraiment lui laisser le temps aussi. Des fois, les discussions immédiate peuvent ne pas donner arbre et fruits comme on dit. Y a des jours où il va peut-être se sentir mieux, et d’autres où c’est la galère. C’est un chemin sinueux. Si c’est possible, peut-être même proposer des sorties, juste le deux ensemble, pour qu’il se sente moins isolé. En plus, ça peut être l’occasion de créer des souvenirs qui peuvent aider à ressouder le lien. Il suffit parfois d’un petit geste : une promenaade ou aller voir un match, par exemple. Franchement, on sait jamais ce qui peut permettre à quelqu’un de s’ouvrir. Même les petites attentions, le fait d’écouter sans jugement, sont super précieux. Une fois, une amie avait écrit une jolie lettre à son partenaire, lui disant tout ce qu’elle ressentait et à quel point elle avait besoin de lui. Ça l’avait beaumoup touché, bien plus que prévu. Alors pourquoi pas essayer cette approche aussi :D. Au final, il n’y a pas de méthode magique, mais un échange sincère et régulier peut faire la différence. Parfois la clé c’est juste de garder la porte ouverte et de montrer que t’es là, peu importe ce qu’il ressent. Et surtout, qu’il s’agit d’un parcours, que vous êtes dans le même bateau, et que chacun a un rôle à jouer. C’est un peu comme du travail d’équipe, non . La parentalité, ce n’est pas juste un rôle à jouer, c’est une vraie aventure . Enfin c’est compliqué