Les premières années d’un enfant sont riches en découvertes et transformations. Entre 13 et 36 mois, cette période, souvent qualifiée de “terrible two”, est marquée par une montée en puissance de l’expression de soi, mais aussi par des comportements parfois déconcertants pour les parents. Ces moments, bien que difficiles, sont essentiels et reflètent la construction de la personnalité de l’enfant. En tant que maman et sage-femme, je suis convaincue que comprendre ces réactions permet de mieux accompagner son petit avec patience et fermeté. Explorons ensemble les mécanismes à l’œuvre, comment accompagner cette montée d’autonomie, et les moyens pratiques pour traverser ces étapes avec sérénité.
Les bases du comportement chez l’enfant de 13 à 36 mois : comprendre l’origine du « terrible two »
À cet âge, l’enfant entre dans une phase cruciale de développement. Son cerveau évolue rapidement, favorisant le développement du langage, la coordination motrice et la compréhension sociale. Ce cocktail puissant induit une explosion d’émotions, qui peuvent se traduire par ce que l’on appelle communément la période du « terrible two ». Il n’est pas rare de voir un bambin passer de la joie à la colère en quelques secondes sans raisons apparentes — derrière ce comportement, une volonté de s’affirmer et de tester les limites.
En réalité, ces comportements ont une explication scientifique et psychologique. L’enfant cherche à exercer son libre arbitre, à comprendre le monde qui l’entoure et à interagir avec lui. Le refus fréquent, les crises de colère, les pleurs intenses sont autant d’outils d’expression, puisque le langage verbal est encore limité. Cette étape, bien que rude, est un passage indispensable vers l’autonomie.
Les signes caractéristiques de cette période
- Marques répétées de désobéissance apparente 🚫
- Lutte pour faire les choix seul : vêtements, aliments, jeux 🧸
- Expressions émotionnelles intenses : pleurs, cris, gestes brusques 😢
- Opposition systématique au moment des consignes 🗣️
- Crises de colère déclenchées par des frustrations souvent mineures 😠
La connaissance de ces comportements permet de mieux anticiper les réactions de son enfant et de chercher à décrypter ses besoins réels plutôt que de réagir sur le seul aspect perturbateur.
Âge | Capacités langagières | Capacités motrices | Comportements typiques |
---|---|---|---|
13-18 mois | Quelques mots simples, compréhension limitée | Marche récente, premiers escaliers | Besoin d’exploration, impatience |
19-24 mois | Vocabulaire en expansion, phrases courtes | Course, grimpe | Début opposition, frustration |
25-36 mois | Langage plus fluide, meilleure expression des besoins | Habiletés motrices affinées, coordination | Affirmation forte, crise de volonté |
Il est fondamental de ne pas percevoir ces comportements comme des caprices, mais comme des étapes naturelles qui reflètent un développement normal.

Les facteurs environnementaux et familiaux qui influencent les « terribles deux »
L’environnement de l’enfant joue un rôle majeur dans la fréquence et l’intensité des comportements difficiles. Dès la naissance, le climat familial, les interactions quotidiennes, la qualité du sommeil, et même la présence ou non d’autres frères et sœurs affectent notablement l’attitude du tout-petit.
Pour illustrer, une maison où l’on instaure un cadre clair, avec des routines stables, facilite la diminution des crises. En revanche, un environnement instable, où la communication entre les adultes est tendue ou où les règles changent souvent, ne fait qu’amplifier les réactions de l’enfant. Par ailleurs, des situations telles que la fatigue, la faim ou un nouveau contexte (entrée en crèche, déménagement) peuvent déclencher ou augmenter ces épisodes.
Quand les tensions domestiques renforcent les comportements difficiles
- Stress parental et transmission aux enfants ⚠️
- Changements fréquents dans la routine quotidienne 🔄
- Conflits familiaux, séparations ou recompositions familiales 🙍♀️
- Présence d’autres enfants jaloux ou compétitifs 👧👦
- Manque de temps pour des moments de complicité douce et attentive 💕
Identifier ces facteurs permet d’ajuster l’approche éducative, en renforçant la stabilité et la sécurité affective. Des outils comme le portage avec un Babybjörn ou des moments calmes avec des jouets adaptés de ToysRUs peuvent aider à apaiser l’enfant.
Facteurs | Conséquences sur l’enfant | Solutions pratiques |
---|---|---|
Changement de lieu | Inquiétude, insécurité | Maintenir des objets familiers, routine |
Alimentation déséquilibrée | Irritabilité, fatigue | Repas équilibrés avec Béaba, goûters sains |
Manque de sommeil | Hyperactivité, crises plus fréquentes | Respect du rythme, produits Pampers confortables |
Désaccord parental | Stress, confusion | Communication claire, règles cohérentes |
Absence d’activité | Ennui, agitation | Jeux Vtech stimulants, balades extérieures |
Comprendre que les « terribles deux » sont souvent amplifiés par le contexte familial et les conditions de vie est une première étape vers une gestion plus sereine.
Les outils et stratégies éducatives pour canaliser les comportements difficiles
En tant que maman et professionnelle de santé, je peux affirmer que la clé réside dans une éducation bienveillante mais ferme, offrant à l’enfant des limites claires tout en respectant son besoin d’expression. Plusieurs méthodes permettent de trouver un équilibre et de réduire les conflits :
- Utilisation de la diversion : proposer un jouet Vtech coloré plutôt que céder aux cris 🎨
- Mise en place de routines cohérentes pour rassurer l’enfant 🕘
- Favoriser la communication non-verbale : gestes, regards, expressions faciales 🤗
- Apprentissage progressif des émotions grâce à des livres d’images ou des jeux de rôle 📖
- Temps de pause pour parents et enfant : prendre du recul en cas de crise 🧘♀️
Il est aussi essentiel de respecter certaines règles fondamentales qui garantissent la sécurité affective :
- Ne jamais humilier ou punir physiquement, ce qui serait contre-productif 🚫
- Reconnaître et valider les émotions sans nécessairement céder à toutes les demandes ❤️
- Encourager les initiatives positives et les efforts de l’enfant 👏
Stratégie | Objectif | Exemple concret |
---|---|---|
Routine régulière | Créer un cadre rassurant | Heure du bain et du repas fixes avec Béaba |
Diversion | Détourner l’attention | Proposer un jouet Fisher-Price lors d’une crise |
Validation émotionnelle | Apprendre à gérer les émotions | Dire « Je vois que tu es fâché, c’est normal » |
Temps calme | Gérer stress et impulsions | Mettre une musique douce et câliner |
Communication simplifiée | Faciliter le dialogue | Gestes simples et images |
Dans ce processus, la confiance en soi de l’enfant est renforcée, ce qui limite l’apparition des comportements violents ou excessifs. C’est un chemin d’apprentissage mutuel où patience et constance sont essentielles pour progresser ensemble.

Le rôle des objets et jouets adaptés dans la gestion des crises du terrible two
Les objets du quotidien et les jouets jouent un rôle non négligeable dans la gestion du comportement de l’enfant. Ils permettent souvent de canaliser son énergie et de stimuler ses capacités intellectuelles et motrices. Les marques comme ToysRUs offrent un éventail de solutions qui allient sécurité et stimulation adaptée aux tout-petits.
Par exemple, un jouet éducatif Vtech peut captiver l’attention tout en favorisant le développement du langage par des jeux de sons et de couleurs. De même, un portage Babybjörn procure un sentiment de sécurité physique propice à l’apaisement immédiat. Pour les repas, Béaba propose des accessoires adaptés, rendant l’expérience plus agréable et limitant ainsi les tensions liées à l’alimentation.
Comment choisir les bons jouets pour soutenir le développement
- Jouets sensoriels pour stimuler le toucher et la curiosité 🖐️
- Objets simples avec des formes et couleurs attrayantes 🌈
- Accessoires sécurisés et adaptés à l’âge pour éviter les accidents 🛡️
- Instruments favorisant la motricité fine (puzzles, blocs) 🔳
- Jouets pour encourager le langage et l’expression (instruments de musique, marionnettes) 🎶
Au-delà de cet aspect ludique, ces outils contribuent à instaurer une routine apaisante et à canaliser les frustrations en proposant une alternative constructive. C’est une stratégie que l’on peut enrichir avec des produits pratiques et adaptés tels que Pampers ou Huggies pour garantir le confort tout au long de la journée et la nuit.
Type de jouet | Avantages | Marque recommandée |
---|---|---|
Jouets éducatifs sonores | Développement du langage et de la mémoire | Vtech |
Accessoires de portage | Sécurité et apaisement | Babybjörn |
Ustensiles de repas adaptés | Autonomie et confort | Béaba |
Produits d’hygiène confortables | Bien-être et prévention irritations | Pampers, Huggies |
Jouets de motricité fine | Coordination et apprentissage | Fisher-Price, Nuk |
Investir dans des jouets et accessoires adaptés ne devrait pas être un luxe, mais une démarche intégrée dans la parentalité pour aider à traverser sereinement cette période tumultueuse.
L’impact de l’alimentation et du sommeil sur le comportement des enfants de 1 à 3 ans
Les causes des comportements difficiles ne résident pas uniquement dans les émotions ou la volonté d’indépendance. L’alimentation et le sommeil occupent une place stratégique. Un bébé ou petit enfant fatigué ou en manque de certains nutriments peut rapidement devenir irritable et voir ses crises s’amplifier.
Je recommande particulièrement de veiller à une alimentation riche en fer et en nutriments essentiels (cf. les recommandations nutritionnelles sur Chroniques de Maman). Les repas doivent être réguliers, équilibrés, et adaptés à l’âge, ce qui limite les pics de glycémie responsables de fluctuations d’humeur.
Conseils pratiques pour une alimentation favorable au calme intérieur
- Favoriser les produits riches en fer et vitamines (céréales complètes, légumes verts) 🥦
- Éviter les sucres raffinés et les aliments trop gras 🍬
- Proposer plusieurs petits repas plutôt que deux gros 🍽️
- Intégrer des goûters sains avec des ustensiles Béaba adaptés 🍎
- Hydrater régulièrement pour éviter la déshydratation 🍼
Quant au sommeil, respecter les rythmes est capital. Des routines de coucher claires, dans une ambiance calme et réconfortante, aident à diminuer les troubles du sommeil et les réveils nocturnes fréquents qui impactent le comportement du lendemain. Pampers propose notamment des couches nocturnes adaptées pour ces longues nuits, limitant les réveils dus à l’inconfort.
Aspect | Impact sur le comportement 🧸 | Solutions à privilégier ⭐ |
---|---|---|
Carences nutritionnelles | Fatigue, irritabilité | Repas équilibrés, aliments riches |
Horaires de repas irréguliers | Changement d’humeur, crises | Routines fixes |
Mauvais sommeil | Hyperactivité, nervosité | Coucher à heure fixe, ambiance calme |
Confort nocturne insuffisant | Réveils fréquents | Couches adaptées Pampers/Huggies |
Hydratation insuffisante | Fatigue, malaise | Boissons adaptées régulières |
Un enfant reposé et bien nourri est à même de mieux gérer ses émotions et d’aborder cette étape cruciale avec plus de sérénité.

La communication non-verbale : clé pour décoder et anticiper les émotions de votre enfant
Sachant que le langage verbal est encore en construction entre 13 et 36 mois, l’expression via le corps, le visage, et les gestes précède souvent la parole. Comprendre et utiliser la communication non-verbale est une arme précieuse pour apaiser les tensions et répondre aux besoins réels de l’enfant.
Par exemple, un enfant qui se détourne, évite le contact visuel ou serre les poings montre des signes clairs de frustration ou d’angoisse. Les parents doivent apprendre à repérer ces signaux précoces pour agir rapidement et éviter que la crise ne dégénère. Lors d’une colère, calmer l’enfant en lui offrant un espace sécurisé avec ses jouets préférés, comme un cube ToysRUs, peut suffire à le rassurer.
Signes non-verbaux les plus courants à surveiller
- Regard fuyant ou fixe 🧐
- Mains crispées ou gestes brusques ✋
- Tensions musculaires et posture rigide 💪
- Expressions faciales (froncements de sourcils, grimaces) 😣
- Sonorités non verbales (gémissements, cris) 🎶
Apprendre à déchiffrer ces signaux encourage les parents à répondre avec empathie et rapidité, améliorant la qualité du lien affectif. Il est conseillé aussi de renforcer ces échanges grâce à des livres d’images ou des jeux éducatifs de marques comme Fisher-Price, qui facilitent la reconnaissance des émotions par l’enfant.
Signal non-verbal | Signification possible | Réaction parentale recommandée |
---|---|---|
Regard fuyant | Inconfort, refus | Approche douce, respecter l’espace |
Mains crispées | Colère, frustration | Proposer un objet calmant, parler doucement |
Tension physique | Stress | Offrir un câlin ou une activité calme |
Grimace | Malaise ou douleur | Rechercher la source, apaiser |
Pleurs ou cris | Demande d’attention | Répondre avec présence et calme |
Ce travail de lecture fine du comportement ouvre la voie à une parentalité plus sereine et adaptée, véritable levier pour faire face aux défis du terrible two.
L’accompagnement des émotions intenses : outils pour apaiser les crises
Les moments de crise chez les enfants de 13 à 36 mois sont souvent sources d’épuisement pour toute la famille. Pourtant, il est possible d’accompagner ces débordements émotionnels avec des outils simples et efficaces. Utiliser des méthodes favorisant le retour au calme est crucial pour empêcher la situation de « dégénérer ».
Voici plusieurs approches adaptées à ce jeune âge :
- Technique de respiration en imitant un animal ou une bulle 🐢
- Création d’un coin calme ou d’un « refuge » avec des coussins et des peluches 🧸
- Chansons douces ou musique relaxante pour apaiser (via un jouet Fisher-Price) 🎵
- Lecture d’histoires courtes pour recentrer l’attention 📚
- Apprentissage progressif du vocabulaire émotionnel » grâce à des supports pédagogiques adaptés 📗
Ces stratégies demandent patience et endurance mais sont particulièrement efficaces avec la constance. Il faut toujours éviter de punir ou de gronder excessivement, car cela peut augmenter le stress de l’enfant et lui donner le mauvais exemple pour la gestion de la colère.
Outil | Avantage pour l’enfant | Comment l’utiliser |
---|---|---|
Respiration dirigée | Diminue la colère et le stress | Imiter un animal ou souffler doucement ensemble |
Coin calme | Lieu rassurant | Installer dans un coin tranquille avec peluches |
Musique douce | Ralentit le rythme cardiaque | Jouets musicaux adaptés comme Fisher-Price |
Lecture | Changement de focus | Histoires courtes avec images colorées |
Vocabulaire émotionnel | Mieux exprimer ses sentiments | Livres et démarches pédagogiques |
L’accompagnement des émotions devient alors une source d’apprentissage et de complicité, donnant des outils concrets à l’enfant pour mieux gérer ses ressentis.

Impact du rôle parental et de la présence du père durant la période du terrible two
Le rôle des parents dans cette phase est fondamental. Il ne s’agit pas seulement de poser des limites, mais aussi de porter une attention bienveillante et équilibrée. La pluralité des figures parentales – mère, père, grands-parents – est un pilier essentiel pour l’équilibre émotionnel de l’enfant.
Le père, en particulier, a un impact significatif sur la gestion des émotions et la consolidation de l’estime de soi. Sa capacité à intervenir calmement lors des crises offre un modèle différent parfois plus tolérant ou plus ferme, selon les cas. Il est donc important qu’il soit présent et impliqué envers les « terribles deux ».
Quelques recommandations pour renforcer la co-éducation efficace
- Communication claire entre parents pour adopter une posture cohérente 🗣️
- Partage des responsabilités éducatives au quotidien 🤝
- Moments de qualité à trois ou en famille élargie avec les Petits Dodos ou jeux calmes 🛏️
- Reconnaissance mutuelle des efforts et des difficultés 💬
- Respect du rythme et des besoins de chaque parent et de l’enfant ⏰
Un équilibre familial stable favorise la diminution des tensions et donne un exemple concret à reproduire à l’enfant. Ceci rejoint les conseils sur Chroniques de Maman sur l’importance du rôle paternel.
Facteur | Impact sur l’enfant | Actions recommandées |
---|---|---|
Présence équilibrée des parents | Sécurité affective renforcée | Partage des temps et responsabilités |
Communication cohérente | Moins de confusion | Alignement des règles éducatives |
Implication du père spécifique | Meilleur développement émotionnel | Participation active aux soins et jeux |
Moment de complicité | Renforcement du lien | Activités partagées avec Les Petits Dodos |
Respect mutuel | Modèle éducatif positif | Dialogue entre parents |
Cette dynamique parentale forme le socle indispensable à une période apaisée de développement émotionnel et comportemental.
FAQ sur la gestion des comportements du terrible two chez l’enfant de 13 à 36 mois
- Pourquoi mon enfant dit-il souvent “non” ?
Le “non” est une manière pour l’enfant d’affirmer son autonomie et tester ses limites. Il fait partie du processus normal d’évolution vers l’indépendance. - Comment gérer les crises répétées au supermarché ?
Préparer l’enfant en lui expliquant le déroulement, proposer un jouet léger et sécurisant de type Fisher-Price, et rester calme sont des clés efficaces. - Quels jeux favorisent la gestion des émotions ?
Les jeux d’imitation, les livres d’images sur les émotions et les jouets sensoriels sont particulièrement aidants. - Quand faut-il consulter un spécialiste ?
En cas de comportements très agressifs ou persistants qui impactent la vie familiale, un avis médical ou psychologique est recommandé. - Comment accompagner la diversification alimentaire sans stress ?
Opter pour des ustensiles adaptés comme ceux proposés par Béaba, introduire lentement les nouveaux aliments et respecter les rythmes de l’enfant facilitent cette phase.