Comment tomber enceinte facilement : mes meilleurs conseils

Comprendre son cycle menstruel

La durée et la régularité du cycle

La durée moyenne d’un cycle menstruel est de 28 jours, mais celle-ci peut varier de 21 à 35 jours chez la femme. Un cycle irrégulier n’est pas forcément problématique ou signe de troubles gynécologiques. Cependant, avoir des cycles plus courts que 21 jours ou plus longs que 35 jours peut indiquer un déséquilibre hormonal et avoir un impact sur la fertilité.

Il est donc important de noter la durée de vos cycles sur plusieurs mois pour déterminer votre propre régularité, même si votre gynécologue vous a assuré que tout était normal lors de votre dernière visite. Cela vous permettra de mieux anticiper votre ovulation.

Les phases du cycle menstruel

Le cycle menstruel comporte deux grandes phases qui se succèdent :

La phase folliculaire : elle débute au premier jour des règles et s’étend jusqu’à l’ovulation. Durant cette période, l’utérus se prépare à accueillir un éventuel embryon.
La phase lutéale : elle commence après l’ovulation et se termine la veille des prochaines règles. L’utérus est prêt pour accueillir la nidation d’un embryon éventuel. En l’absence de fécondation, il se désagrège.

Optimiser ses chances de concevoir

Surveiller son ovulation

L’ovulation marque le moment où l’ovule est expulsé de l’ovaire et peut être fécondé par un spermatozoïde. Elle a lieu environ 14 jours avant le début des règles suivantes, mais ce délai peut varier d’une femme à l’autre, et même d’un cycle à l’autre pour une même femme.

Il est donc capital de repérer les signes de son ovulation :

Glaires cervicales filantes et élastiques
Sensations de picotements dans le bas-ventre
Elévation de 0,2°C à 0,5°C de la température basale le lendemain de l’ovulation
Douleurs type crampes au niveau des ovaires

Vous pouvez utiliser des tests d’ovulation urinaires qui détectent l’hormone LH dont la concentration augmente brusquement dans les 12 à 48h avant l’ovulation. Ils sont simples d’utilisation et permettent de confirmer le moment propice.

Optimiser sa période de fertilité

Une fois votre période d’ovulation repérée, il est conseillé d’avoir des rapports sexuels réguliers, environ tous les 2 à 3 jours. L’idéal est de commencer 4-5 jours avant l’ovulation, de continuer le jour J et le lendemain.

Les spermatozoïdes ayant une durée de vie de 5 jours, cette fréquence permet d’assurer une présence permanente de spermatozoïdes viables dans les voies génitales féminines au moment de l’ovulation.

Attention cependant à ne pas transformer l’acte sexuel en véritable marathon, au risque de le dénuer de plaisir et de spontanéité.

Choisir les positions adéquates

Toutes les positions sexuelles se valent en termes de chances de conception. Cependant, il est préférable d’adopter celles où la pénétration est plus profonde pour favoriser la progression des spermatozoïdes.

Les positions conseillées sont donc :

La position du missionnaire, où la femme est allongée sur le dos, les jambes écartées ou sur les épaules de l’homme
La position à l’amazone, où la femme est à califourchon sur l’homme allongé
La position en cuillère, où les deux partenaires sont allongés sur le côté, l’homme derrière la femme

Dans tous les cas, il est recommandé à la femme de rester allongée une dizaine de minutes après l’éjaculation.

Adopter des habitudes saines

Bien s’alimenter

L’alimentation joue un rôle primordial sur la fertilité, autant pour la femme que pour l’homme.

Voici les nutriments clés à privilégier :

Des protéines pour fabriquer les hormones et favoriser l’ovulation (viande, poisson, œuf, légumineuses…)
Des oméga-3 pour assurer la bonne qualité des cellules reproductrices (poissons gras, huile de colza…)
Des antioxydants pour lutter contre le stress oxydant lié à l’ovulation (fruits et légumes colorés, thé vert…)
De la vitamine B9 (acide folique) pour prévenir les malformations du tube neural de l’embryon (légumes verts, céréales complètes, abats…)
Du fer pour lutter contre l’anémie souvent présente chez les femmes (viande rouge, lentilles, épinards…)
Du zinc pour garantir une bonne qualité spermatique chez l’homme (huîtres, abats, céréales complètes…)

Limiter toxiques et polluants

La consommation de tabac et d’alcool est à proscrire si vous souhaitez concevoir rapidement. Idem concernant les polluants chimiques présents surtout dans l’alimentation industrielle (pesticides, bisphénols…), les cosmétiques (parabens, phtalates…) et les produits ménagers (solvants, parfums…).

Privilégiez le bio, les cosmétiques naturels, les produits ménagers écologiques et les contenants en verre plutôt qu’en plastique. L’exposition à des substances toxiques au travail ou à la maison doit également être limitée.

Pratiquer une activité physique

Faire de l’exercice régulièrement permet de :

Réguler son poids, le surpoids pouvant nuire à la fertilité
Lutter contre le stress, néfaste à la conception
Améliorer sa circulation sanguine, importante pour l’apport de nutriments aux organes reproducteurs
Augmenter sa sécrétion d’endorphines qui aident à lutter contre la dépression liée aux échecs de conception

Optez pour des activités douces comme le yoga, la marche rapide ou la natation plutôt que des sports intensifs.

Consulter si nécessaire

Quand s’inquiéter?

Il est conseillé de consulter votre médecin si au bout de 6 mois à 1 an d’essais réguliers, la grossesse n’est toujours pas au rendez-vous, surtout si :

Vous avez plus de 35 ans
Vous souffrez de cycles irréguliers ou de problèmes gynécologiques
Votre partenaire présente des problèmes de fertilité (spermogramme anormal)

Votre médecin peut prescrire des examens complémentaires pour rechercher d’éventuelles causes : échographie pelvienne, bilan hormonal, test de Hühner, hystérosalpingographie…

Quels traitements envisager?

Selon les causes de l’infertilité identifiées, votre médecin pourra vous proposer différents traitements :

Un traitement hormonal pour réguler vos cycles ou booster votre ovulation
Une insémination intra-utérine si la glaire cervicale représente un obstacle ou si la qualité du sperme est moyenne
Une fécondation in vitro en cas de trompes bouchées ou de très mauvaise qualité de sperme

D’autres techniques existent également comme l’ICSI (injection d’un spermatozoïde dans l’ovule) ou le don de sperme/ovocytes.

Dans certains cas, aucune cause évidente n’est retrouvée. Votre médecin pourra quand même vous conseiller et vous soutenir. L’adoption ou l’accueil d’embryon restent des options à envisager.

Rester positive et patiente

Ne pas se décourager

Même en suivant tous ces conseils et en optimisant vos chances, il se peut que la grossesse n’arrive pas immédiatement. Gardez courage et espoir, évitez de vous focaliser sur cet unique objectif.

Continuez à prendre soin de vous, à vous faire plaisir, à prendre du temps pour votre couple. Et n’hésitez pas à consulter si vous sentez que cette attente devient psychologiquement difficile à supporter.

Essayer de relativiser

La société et l’entourage mettent souvent une pression énorme sur le fait de fonder rapidement une famille. Or, il faut se dire que le processus qui mène du rapport sexuel à la grossesse est extrêmement complexe sur le plan physiologique et nécessite que de nombreux facteurs soient réunis.

La rapidité de conception dépend aussi de facteurs psychologiques difficiles à maîtriser. Alors essayez de prendre du recul et de ne pas vous focaliser outre mesure sur cet objectif, aussi important soit-il pour vous.

Faire confiance à la nature

Notre corps recèle des ressources insoupçonnées pour préserver l’espèce. La nature est bien faite : avec persévérance, patience et sérénité, une grossesse surprise peut toujours survenir, même si on commence à perdre espoir.

Courage ! Votre tour viendra…